Vainqueur en trois sets contre Nicolas Jarry, ce lundi au premier tour de l’Open d’Australie, Jannik Sinner a été interrogé en conférence de presse d’après-match sur les propos tenus par son adversaire expliquant qu’il aurait aimé bénéficier du même traitement que le numéro 1 mondial lorsqu’il a lui-même été contrôlé positif à un contrôle antidopage en novembre 2019.
Pour rappel, le joueur chilien, contrôlé positif au Ligandrol, une substance anabolisante, avait été suspendu 11 mois après avoir pris des compléments alimentaires contaminés.
«Je suis très honnête avec vous. Je ne connais pas les détails de son cas. Pour moi, c’est difficile de dire ce qui s’est passé. Ce que je peux dire, c’est que nous avons été traités de la même manière dans ce type de situation. Il y a le protocole. Si le protocole a des problèmes, ce n’est pas de ma faute. Bien sûr, je suis vraiment désolé pour les joueurs qui vivent ce genre de choses. Mais je ne connais pas exactement les détails de son cas. Je sais seulement ce qui m’est arrivé. En fait, mon dossier est toujours en cours. Je dois faire certaines choses. En fin de compte, j’ai toujours été déclaré innocent. La quantité que j’avais dans mon corps était inférieure à un milliardième de gramme et c’était une contamination. Je ne sais pas exactement ce qu’il avait. »
Publié le lundi 13 janvier 2025 à 19h39
