« C’est la finale de l’ATP, il y a les huit meilleurs au monde, mais pour le moment, tous les matchs se sont terminés en deux sets. Vous attendiez-vous à cela ?
Je pense qu’il y a plusieurs raisons à cela. Déjà, le match entre Casper Ruud et Carlos Alcaraz aurait dû se dérouler jusqu’au troisième set. Mais Carlos ne se sentait pas bien et il n’a pas pu terminer le set alors qu’il menait 5-2. Mais, pour être honnête, je n’ai jamais vu Casper jouer aussi bien sur terrain dur. Sur terre, oui, il peut clairement dominer. Mais je ne l’avais jamais vu à un tel niveau sur dur auparavant.
Dans l’autre groupe, il y a Jannik (Pécheur) et il domine le tennis. Les matchs de mercredi auraient pu se jouer en trois sets. Mais ce n’est pas parce que ça se joue en deux sets que c’est moins intéressant, non ? Après, je vois ce que tu veux dire. L’année dernière, il y a eu beaucoup de matchs très serrés en trois sets. Oui, c’était excitant. Mais c’est le tennis, on ne peut rien prédire. Cela ne peut pas être pareil chaque année, on ne peut pas toujours faire un tie-break en troisième.
Cette année, j’ai joué Carlos et nous avons livré de grosses batailles, notamment lors de la finale de Roland-Garros. Mais quand je l’ai affronté en quarts de l’Open d’Australie, j’ai eu le sentiment de le dominer. Et quand nous jouions à Indian Wells, c’était lui qui me dominait. Quand les meilleurs s’affrontent, cela ne veut pas forcément dire que le match sera très serré. Parfois, cela dépend aussi de leur forme actuelle. Si les deux sont bons, alors le match est serré. Mais parfois, une personne se sent mieux que l’autre. Cela pourrait être le cas cette semaine…