De manière assez laconique, Kadokawa a simplement confirmé que Sony le minait sur les marchés financiers. ” La société a reçu une lettre d’intention pour acquérir des actions de notre société, mais aucune décision n’a été prise pour le moment. Si la situation devait changer, nous vous en informerons dans les plus brefs délais. » Le géant japonais valide donc les informations de Reuters, qui peut se frotter les mains d’avoir déniché un si beau scoop.
Si Kadokawa s’empresse de confirmer la nouvelle même si les négociations et les réflexions sont toujours en cours, c’est parce que le rapport de Reuters a donné un énorme coup de pouce à sa valorisation boursière. Le cours de l’action Kadokawa a gonflé de 23% mardi, atteignant de fait la limite journalière imposée par la loi japonaise. A la fermeture des marchés japonais plus tôt dans la journée, l’éditeur avait encore grimpé de 16% tandis que Sony affichait une tranquille progression de 3,31%.
En résumé, la Bourse valide déjà cette potentielle acquisition qui ouvrira à Sony les portes d’un gigantesque coffre à jouets rempli de franchises variées, et surtout lui offrirait un potentiel monopole sur l’industrie vidéo. animés à moyen terme. Sans oublier l’allégeance de Famitsu, le premier magazine japonais de jeux vidéo. Selon l’analyse de Serkan Toto, cette acquisition pourrait « réduire la dépendance de PlayStation vis-à-vis des blockbusters et stabiliser la branche divertissement de Sony ».
N’oubliez cependant pas que cette offre d’achat est émise par Sony Corporation et non par Sony Interactive Entertainment. Si le rachat a lieu, il faudra donc voir si la direction décide d’envoyer From Software sous gouvernance PlayStation ou si le studio conserverait son indépendance organisationnelle comme Bungie auparavant.
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