Publié le 5 novembre 2024 à 13h39
Un rover canadien sera envoyé pour la toute première fois sur la Lune afin de recueillir des données scientifiques cruciales qui permettront de déterminer s’il sera possible d’établir une base sur cette étoile et, dans un avenir lointain, de s’installer sur Mars.
Variations extrêmes de température
Actuellement en test sur la Rive-Sud de Montréal sur un terrain semblable à la surface du pôle Sud de la Lune, le prototype du rover canadien a été conçu pour braver toutes les intempéries. Son premier défi sera de survivre à la nuit lunaire.
La nuit peut durer 14 jours à la surface de la Lune et les températures peuvent descendre jusqu’à -200 ℃. Ainsi, la capacité à redémarrer le moteur de votre petit robot après ces 14 jours, c’est ce que nous essayons de démontrer et idéalement de survivre à deux, trois ou quatre nuits lunaires.
Les variations de température vont d’un extrême à l’autre, tandis que pendant le jour lunaire, la température peut atteindre 100 ℃.
Trouver de la glace d’eau
Image : Champ analogique de l’Agence spatiale canadienne, Centre spatial John H. Chapman
La mission du rover sera de tester ses capacités et de déterminer s’il y a de l’eau sous forme de glace à la surface de la Lune.
“Pourquoi de l’eau, car dans le cas où les astronautes pourraient développer des bases pour rester plus longtemps sur la Lune ou plus loin, par exemple sur Mars, il faudrait pouvoir avoir accès à cette ressource précieuse et très lourde à transporter et à déplacer”, explique Martin Bergeron.
Détecter l’eau permettrait également de la transformer en carburant en dissociant l’hydrogène de l’oxygène. Les fusées pourraient alors décoller de la Lune et voyager plus loin dans l’espace.
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