Le 21ème opus de la franchise de jeux vidéo de guerre « Call of Duty » vient de sortir. Très attendu par les fans de jeux multijoueurs, ce « Black Ops 6 » propose également une mini campagne scénarisée, à vivre seul. Pour cette édition, le jeu revoit complètement sa formule. Désormais, on apprend à parler avant de tirer.
1991, l’Irak envahit le Koweït. Le gouvernement américain lance l’opération Desert Storm. L’histoire telle que nous la connaissons se termine ici. Bienvenue dans la fiction. Dans le nouvel opus « Black Ops 62 », les joueurs incarnent des agents de la CIA en mission d’exfiltration à la frontière. Visiblement, l’opération ne se déroule pas comme prévu et se termine même avec tous les collègues de l’agence aux trousses. Un complot orchestré par le Panthéon, une organisation paramilitaire qui vise à discréditer la CIA afin d’en prendre le contrôle.
D’abord nous parlons… puis nous tirons
Condamnés à opérer dans l’ombre, l’agent et son équipe sont plongés dans une série de missions qui relèvent d’abord du renseignement et de l’infiltration. Que ce soit lors d’une réunion du jeune gouverneur Bill Clinton ou dans un casino, en essayant d’accéder à la salle des grands joueurs, « Black Ops 6 » incite à réfléchir avant de tirer la main.
Le quartier général a également été repensé, et vous devrez activer votre matière grise pour découvrir ses nombreux secrets. Fini les couloirs scriptés, et les ennemis en file indienne. « Black Ops 6 » introduit un rythme moins frénétique, avec des choix différents pour accomplir chaque mission.
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Le joueur peut par exemple décider de placer une charge de C4 sur un hélicoptère ou opter pour une option plus subtile, en sabotant son carburant. Nous pouvons également convaincre une femme trompée de nous conduire jusqu’à son mari, ou de trouver un autre invité, également lié à la cible.
Cette liberté de choix apporte une bouffée d’air frais et une rejouabilité rare pour un mode campagne. D’autant que toutes ces interactions proposent des réponses à choix multiples qui nécessitent de la mémoire. Que les fidèles se rassurent, la surenchère des détonations attend toujours les joueurs en fin de chapitre. « Black Ops 6 » reste dans la catégorie « grand spectacle », à travers des moments épiques qui rappellent que l’on est bien dans un blockbuster made in USA.
Des nouveautés, mais pas trop
« Black Ops 6 » introduit également un système de mouvement omnidirectionnel, permettant au joueur de courir dans toutes les directions sans perdre de vitesse. Même chose pour la glissade ou la capacité à se jeter au sol après un sprint. Cette innovation bienvenue renforce l’impression d’être au cœur d’un film d’action, et apporte un nouveau dynamisme aux jeux multijoueurs.
Malgré ses qualités, ce nouveau Call of Duty s’adresse toujours à ceux qui apprécient le mode multijoueur ou la coopération du mode zombies. Pour les fans d’action solo, emballés en 6 à 7 heures, on regrettera que cette campagne ne soit pas vendue séparément.
Stéphane Laurenceau/sf
« Call Of Duty Black Ops6 », produit par Activision, développé par Treyarch et Raven Software, disponible sur PS4/PS5, Xbox One/Xbox Series et PC depuis le 25 octobre 2024.
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