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ce jeu vidéo a surpris tout le monde chez State of Play PS5 et nous avons pu y jouer !

Hell is Us était probablement l’une des surprises de la semaine dernière. Sony, lors de son State of Play dédié à la PlayStation 5, a partagé une nouvelle bande-annonce du jeu développé par Rogue Factor et édité par Nacon. Avec ses nouvelles images, le titre a mis en avant son univers mystérieux et énigmatique. Lors de la Gamescom en août dernier, j’ai pu y jouer pendant une heure et discuter avec ses développeurs. Je vous livre donc mes premières impressions dans cet article.

Résumé

  • Rémi, un personnage principal en quête de réponses
  • Une aventure où l’on partage les mêmes informations que le héros
  • Une composante d’action efficace au service du gameplay

Rémi, un personnage principal en quête de réponses

Hell is Us suit l’histoire de Rémi, le personnage principal et celui incarné par le joueur. Originaire du pays fictif d’Adéa, il a été abandonné très jeune par ses parents. Il erre de famille d’accueil en famille d’accueil. Il n’a pas de réelle stabilité dans sa vie, ce qui se reflète dans sa personnalité introvertie et apathique. Il décide de confronter ses parents pour leur acte, pour comprendre ce qui les a poussé à faire ça. Il doit ensuite retourner à Adéa, pays dont les frontières sont contrôlées. Une guerre civile y éclate, lui donnant l’opportunité d’entrer comme gardien de la paix, dans l’armée des Nations Unies. Il parvient à poser le pied sur les terres d’Adéa et le jeu commence à la recherche d’informations sur ses parents.

Sauf que, ayant été abonné très jeune, Rémi a peu d’informations sur ses parents. Il sait seulement que son père travaillait comme forgeron dans un village appelé Jova. Et c’est dans cette optique que le studio RogueFactor a souhaité créer Hell is Us : un jeu où le joueur dispose des mêmes informations que le personnage principal et doit interagir avec son environnement pour en savoir plus. Selon les développeurs, les jeux d’aujourd’hui orientent trop les joueurs vers des objectifs de quête. Ils veulent proposer un titre où l’on retrouve cet enthousiasme à chercher et à découvrir des choses et des solutions par nous-mêmes.

Une aventure où l’on partage les mêmes informations que le héros

Pour aller dans ce sens, Hell is Us propose une exploration sans interface. A nous d’explorer les alentours pour récupérer différentes informations sur les artefacts. Une première exploration qui laisse entrevoir quelques scories, au mouvement souvent limité. Notre personnage se retrouve bloqué à plusieurs reprises au niveau des chevilles par des troncs d’arbres qui, à première vue, ne constituent pas une barrière de zone. Globalement, le personnage n’était pas souple dans ses mouvements, ce qui se ressentait manette en main. Un point noir que l’on ressent d’autant plus que la promesse d’explorer pour obtenir des informations est là.

Après quelques premières minutes en brousse. Nous tombons sur notre première maison. Un vieil homme y vit seul. Nous pouvons (et nous devons !) lui parler. Le dialogue se fait par choix. Chaque échange avec lui permet à Rémi d’avoir des informations dans tel ou tel domaine : les casques bleus, la guerre civile… Il vous apprend lui-même comment rejoindre le village de Yova et vous conseille de le faire en voiture. Ça tombe bien, il sait aussi qu’un régiment de casques bleus dispose d’un véhicule motorisé pas très loin. Mais pour cela, vous devrez traverser le champ d’arbres qui obéit à une règle bien précise : celle de suivre les cloches installées par lui pour ses fils, tous partis à la guerre et dont il n’a plus de nouvelles.

Cette première situation met en avant l’importance des dialogues et des interactions avec des personnages non jouables pour avancer dans l’histoire. Chose que l’on répète quelques minutes plus tard avec un militaire au sol, dont on comprendra le sort quelques instants plus tard. Durant ma grosse heure de jeu, c’était assez satisfaisant de parler, rares il faut le dire, à des âmes vivantes pour pouvoir avancer dans la quête de réponses de Rémi.. C’est gratifiant de discuter avec les personnages qui vous aident, d’autant que les dialogues promettent souvent d’avoir un côté instructif sur des effets secondaires (les fils du vieux, le contexte de la guerre, etc.) qui ne sont jamais désagréables.

Une composante d’action efficace au service du gameplay

Durant notre première heure de jeu, nous avons ressenti cette philosophie que RogueFactor veut mettre en œuvre avec Hell is Us : tâtonner dans la région d’Adéa au même rythme que Rémi, avec les mêmes informations. On se remet en question de la même manière que le personnage principal, notamment au moment fatidique où Hell is Us se transforme soudain en jeu d’action.. Au fond d’une cave, Rémi est surpris par une sorte d’extraterrestre. Il parvient à s’échapper grâce à l’intervention d’une sorte d’étrange soldat qui meurt en éliminant la bête. Interrogé, Rémi récupère l’épée laissée par son bienfaiteur et se transforme à son tour en soldat du futur.

D’après ce que nous avons pu voir, Hell is Us reprend les codes des jeux d’action de ces dernières années. Rémi sait parer, dispose d’attaques lourdes et légères dont les animations et zones d’effet sont différentes selon l’arme équipée. Lors de sa transformation, il récupère également un drone destiné à avoir plusieurs capacités supplémentaires et qui, lors de ma séance d’avant-première, m’a surtout aidé à détourner l’attention de mes ennemis. Rémi lui-même possède des capacités particulières que nous aimons utiliser : il faut faire tout ce qu’on peut pour passer les camps ennemis, redoutables pour beaucoup. Une difficulté qui devrait faire l’objet de quelques ajustements de la part du studio puisque les combats, bien qu’ils dynamisent l’aventure et soient enrichissants, n’apparaissent pas comme le point le plus attractif.

En effet, les combats mettent en avant un type de monstre tout droit sorti des aliens. Ils intriguent et chatouillent la curiosité. C’est une nouvelle Source de questions pour le joueur, et donc pour Rémi, que nous souhaitons également élucider.

Aucune impression

Même dans une version prématurée, Hell is Us a réussi à me mettre au défi. Le titre développé par RogueFactor et édité par Nacon met en place un personnage intéressant à suivre. Ses questions sont les nôtres et même au moment où nous écrivons ses lignes, nous nous interrogeons encore sur les tenants et les aboutissants du parcours de Rémi. Hell is Us est un jeu d’action dont nous voulons résoudre les mystères, et il faut voir s’ils durent dans le temps. Réponse avec la sortie du jeu, prévue pour 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series.

Opinion éditoriale

Prometteur

 
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