RAPPORTAGE – Cela fait deux hivers que les aurores boréales sont apparues dans le ciel français. La faute au Soleil qui atteint le pic de son activité. Une opportunité idéale pour les météorologues spatiaux d’affiner leurs prévisions et d’anticiper les risques que peuvent faire peser les tempêtes géomagnétiques sur nos sociétés de plus en plus connectées.
Les astrophotographes amateurs et passionnés de phénomènes célestes étaient prêts. Depuis plusieurs jours déjà, ils avaient tous les yeux rivés sur les applications et sites dédiés à la quête des aurores boréales. Parmi eux, notre reporter Olivier Grunewald. L’alerte est tombée le 10 mai à 18 heures : un vent solaire particulièrement violent et rapide allait venir directement sur Terre. Olivier enfourche son sac photo et quitte Paris, ses lumières et sa pollution lumineuse.
Direction une zone de ciel noir, le plus près possible. A 21h30, il s’arrête sur une petite route de Normandie, à Bellou-le-Trichard, vise la silhouette de deux arbres au loin en toile de fond et s’enfuit à toute vitesse. « A peine installé, j’ai commencé à voir apparaître à l’œil nu des lumières fluorescentes égayant le ciel sombre. » se souvient le photographe, tandis que le capteur de son appareil photo enregistrait un ruban vert bleuté ondulant lentement à l’horizon.
Très vite, des piliers…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 94% à découvrir.
Voulez-vous en savoir plus ?
Débloquez tous les objets immédiatement. Aucun engagement.
Déjà abonné ? Se connecter
Technologie