Un téléviseur Mini-LED avec un très bon rapport qualité/prix – .

Un téléviseur Mini-LED avec un très bon rapport qualité/prix – .
Un téléviseur Mini-LED avec un très bon rapport qualité/prix – .

Qualité d’image

Le 65U7NQ dispose d’un panneau Mini-Led et comme toujours, il s’agit d’un écran LCD VA comme le montre notre photo sous-pixel ci-dessous.

Les sous-pixels sont caractéristiques d’un panneau LCD VA.

La qualité d’image est franchement bonne dans l’ensemble et le Mini-Led fait ses preuves avec de très bons contrastes et une excellente restitution des couleurs. En mode Filmmaker, le mode habituellement le mieux calibré, le delta E moyen n’est que de 1,4, bien en dessous de la limite de 3 à partir de laquelle on considère que les couleurs ne sont plus fidèles. Toutes les couleurs sont parfaitement précises et seuls les blancs dérivent légèrement.


Comparer les photos

3 – Delta E SDR moyen mesuré à 1,4 2 – Courbe gamma – moyenne 2,3 1 – Courbe de température de couleur – moyenne 7131

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En revanche, la température moyenne de 7130 K fait un peu plus défaut et le téléviseur tend vers le bleu. On s’attend en effet à une température de 6500 K au cinéma. Le contraste dynamique grimpe à 7900:1 et le contraste natif à 3930:1. On n’est pas au niveau des meilleurs téléviseurs Mini-led, et évidemment loin des modèles Oled, mais les noirs sont assez profonds. En désactivant le gradation localeles résultats deviennent catastrophiques et il faut donc absolument le laisser sur Low. Les niveaux de gris sont quant à eux bien restitués avec un gamma moyen de 2,27, légèrement surexposé, mais rien de bien méchant.

Comme souvent avec les dalles VA, les angles de vision ne sont pas très bons. Nous avons mesuré une perte de luminosité de 57 % sous un angle de 45° ; les personnes qui ne sont pas assises devant l’écran verront alors une image dégradée.

Apocalypse Now sur le Hisense U7NQ.

HDR

Bonne nouvelle, le Hisense U7NQ est compatible avec tous les formats HDR, qu’il s’agisse du classique HDR10 et HLG, ou du dynamique HDR Dolby Vision et HDR10+.

La luminosité maximale grimpe à 1100 cd/m² sur une fenêtre de 10%, ce qui est assez élevé pour un modèle milieu de gamme. Cela dit, elle n’atteint pas les niveaux des meilleurs téléviseurs Oled qui dépassent les 1600 cd/m² ou du Sony Bravia 7, un modèle Mini-led qui culmine à 1850 cd/m².

A gauche, la courbe EOTF en HDR10, fenêtre 10% ; à droite, la courbe de luminance HDR, fenêtre 10%.

Avec un signal de 10 000 cd/m², la courbe EOTF est très bien suivie, mais le téléviseur lisse doucement la courbe à partir de 80 % pour éviter le coupure (perte de détails dans les hautes lumières). Par contre, en envoyant un signal à 1000 cd/m², le téléviseur applique le même traitement, alors qu’il devrait pouvoir suivre parfaitement la courbe…

Colorimétrie HDR – Mode Filmmaker. Delta E moyen à 1,9.

La colorimétrie en HDR est aussi précise qu’en SDR avec un delta E moyen de 1,9. Du fait de la dalle Mini-Led, la couverture colorimétrique n’est pas parfaite et on note à peu près les mêmes valeurs qu’habituellement : 90% du DCI-P3 est couvert pour seulement 70% du Rec.2020. Dans ce domaine, l’Oled et surtout le QD-Oled font mieux.

A gauche, la couverture de l’espace DCI-P3 ; à droite, le REC-2020.

La compensation de mouvement du processeur Hi-View (MEMC) est également efficace, mais nous ne pouvons que vous conseiller de la désactiver lorsque vous regardez un film. Le mode Filmmaker désactivera de toute façon par défaut toute amélioration de la fluidité. Nous avons cependant observé une petite solarisation dans certaines scènes, comme dans Blade Runner 2049 (coin supérieur droit).

Nuage et floraison

Nous avons remarqué un peu de baguage sur notre échantillon d’essai avec des taches légèrement sombres sur un fond clair. Grâce à la technologie Mini-Led, il n’y a pas obscurcissement (taches claires sur fond sombre) et le épanouissement (effet de halo autour des objets brillants) est limité, bien que présent. Nous avons mesuré une homogénéité blanche de 6% sur l’ensemble du panneau, ce qui n’est pas le meilleur résultat de notre comparaison, mais indétectable à l’œil nu.

Réflectance

Hisense annonçait une réduction des reflets sur cette gamme, mais la réflectivité moyenne de 28 % est ici marquée et similaire à celle du 65U8KQ de 2023. Dans ce domaine, le filtre Vanta Black de LG Display fait bien mieux avec 18 % de réflectivité, tout comme Samsung avec le nouveau revêtement antireflet du S95D. Les autres téléviseurs Mini-Led et LCD font bien pire avec une réflectivité de 40 %.

Jeux vidéo

Pour un modèle milieu de gamme, le U7NQ grimpe tout de même à 144 Hz et propose FreeSync Premium Pro pour éviter le déchirement de l’image. Évidemment, la rémanence mesurée à 9 ms n’est pas au niveau de l’Oled, mais elle reste limitée et on ne devrait pas en voir fantôme jouant.

Le décalage d’entrée n’est pas non plus optimal, mais il n’aura pas d’impact sur la plupart des joueurs. À 17 ms, il n’y a qu’un seul décalage d’image entre le moment où vous cliquez sur un bouton d’une manette et le moment où l’action se déroule à l’écran. Une différence difficile à remarquer.

Hisense a été intelligent dans sa gestion du mode jeu en termes de colorimétrie : il n’y a pas de profil pour ça dans les menus à côté des modes standard, Filmmaker, sport, etc. L’activation du mode jeu débloquera uniquement les fonctionnalités dédiées (ALLM, réduction du bruitdécalage d’entréeetc.) et laissera le profil colorimétrique tel quel. En restant en mode Filmmaker, les couleurs sont donc parfaitement fidèles, en SDR ou en HDR.

Enfin, ce téléviseur ne dispose que de deux ports HDMI 2.1 compatibles 4K 120 Hz, ALLM (Auto Low Latency Mode) et VRR (Variable Refresh Rate) à l’arrière. Il faudra se tourner vers un autre modèle pour profiter de quatre ports HDMI 2.1.

Ergonomie

Le Hisense U7NQ s’installe assez facilement en fixant les deux pieds à l’aide de quatre vis. Un cache clipsable vient ensuite recouvrir le tout. Celui-ci imite un effet métal brossé, mais il est en plastique et ne respire pas forcément la qualité, tout comme le design de l’ensemble du téléviseur, lui aussi entièrement en plastique. Il a fallu faire des concessions pour réduire la facture…

Le meuble TV est équipé d’un revêtement en plastique quelque peu « bon marché ».

Le téléviseur mesure 167 x 103 cm avec le pied et sa profondeur est de 34 cm. Le pied central ne permettra pas d’installer une barre de son à l’avant, à moins de disposer d’un meuble TV assez large, ce qui n’est pas le cas du nôtre.

L’arrière du téléviseur et ses woofers.

Au dos du téléviseur, on identifie un système de gestion des câbles et une connectique complète. On retrouve ainsi deux ports HDMI 2.1, dont un eArc et deux ports HDMI 2.0, deux ports USB-A (dont un 3.0), un port Ethernet, un tuner avec prises satellite et câble, un port CI+ (Common Interface) et une sortie audio numérique optique. Pour la connectivité, le Bluetooth 5.1 et le wifi 6 sont bien entendu de la partie.

Les connexions à l’arrière.

L’interface Vidaa de Hisense n’est pas dépaysante par rapport aux OS concurrents. Malgré quelques petits ratés de temps en temps, l’OS est fluide et dispose de toutes les applications de streaming habituelles, de Netflix à Molotov en passant par Disney+, Arte et Amazon Prime Video. Le téléviseur est compatible AirPlay, mais malheureusement pas Chromecast. Alexa est présente, mais le téléviseur peut également être contrôlé par Vidaa Voice grâce au micro intégré à la télécommande.

L’interface Vidaa U 7.6.

Celui-ci propose beaucoup de fonctionnalités ! En intégrant un pavé numérique, des raccourcis vers des applications de streaming, une molette de sélection et un panneau solaire tout en bas, Hisense a peut-être voulu en faire trop. Il a néanmoins l’avantage d’être complet et le panneau solaire est une bonne idée, mais l’ergonomie et le design sont à revoir. Il peut également se recharger grâce au port USB-C.

La télécommande est très (trop) longue.

 
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