EN BREF
700 ch super sport
Pas de malus écologique
271 700€
0 à 200 km/h en 8,4 s.
1 457 kg sec
La seule marque automobile de ce niveau à résister aux SUVMcLaren ne fabrique que des voitures de sport d’exception et rien d’autre. Son objectif depuis 2011 ? Rivaliser avec Ferrari, Lamborghini, Porsche ou Aston Martin avec des machines toutes conçues autour d’une architecture combinant un châssis ultra-léger en fibre de carbone (au lieu des structures souvent en aluminium ou en acier de ses rivales), un moteur puissant installé en position centrale arrière et une philosophie de conception axée sur la précision absolue de la direction.
Présenté en 2021, l’Artura Coupé répond toujours à cette philosophie mais en ajoutant un moteur hybride rechargeableidéal pour réduire les émissions de CO2 déclarées sur la fiche technique à l’heure où les constructeurs automobiles sont invités par les autorités réglementaires européennes à électrifier le plus possible.
Outre une nouvelle évolution de la monocoque en carbone destinée à accueillir un moteur électrique (générateur de flux axial situé en sortie de vilebrequin), elle remplace le V8 équipant toutes les McLaren depuis la MP4-12C par un V6 biturbo de 3,0 litres sans précédent. et reste léger : malgré les 7,4 kWh de batteries et la présence du moteur supplémentaire (soit 130 kg pour toute la partie électrique), il revendique un masse sèche de 1 395 kg ce qui reste extrêmement faible pour ce type de voiture de sport (une Lamborghini Huracan Evo 100 % thermique revendique par exemple une masse à sec de 1 422 kg et une Ferrari 296 GTB, hybride rechargeable comme la McLaren, revendique 1 470 kg).
Perturbé par les problèmes de développement (logiciel et mécanique) qui ont retardé sa commercialisation et compliqué son lancement, cet Artura profite désormais de l’arrivée de sa variante Spider pour améliorer un peu : son V6 hybride bi-turbo voit sa puissance maximale passer de 680 à 700 chevaux (le couple ne change pas), avec une cartographie modifiée pour améliorer la réponse du moteur. Sa version « cheveux au vent », équipée d’un toit rigide rétractable électriquement comme tous les cabriolets McLaren depuis le MP4-12C, affiche une masse à sec de seulement 1 457 kg sec soit 62 kg de plus que le coupé. Là encore, c’est la monocoque en fibre de carbone qui permet de ne pas augmenter la masse malgré la décapitation (les kilos supplémentaires correspondent principalement au mécanisme d’ouverture du toit).
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La McLaren Artura Spider pratique les sports extrêmes et l’optimisation fiscale – Test vidéo
Un look de supercar McLaren « classique »
Esthétiquement, l’Artura Spider n’apporte aucune surprise puisqu’elle reprend simplement la même formule que la 750S Spider et l’ancienne 570S Spider. Mais je trouve que le type « spider » ajoute toujours un peu de théâtralité aux lignes des McLaren. Moins spectaculaire que la 750S ou les supercars de la marque en séries ultra limitées (rappelons au passage que la P1 2013 reste la première hybride de l’histoire de McLaren), elle ne paraît pas aussi impressionnante en termes de design qu’une Lamborghini Huracan ou qu’une Ferrari 296 GTB. Tout compte fait, la simple vue d’une Artura dans la circulation suffit à nous rappeler à quel point ces voitures sortent du quotidien. Surtout lorsqu’on ouvre la porte battante…
Un intérieur radical mais vivable
En raison de la monocoque en fibre de carbone, on ne monte toujours pas dans une McLaren aussi facilement que dans une Audi R8 (ou une Aston Martin Vantage au design beaucoup moins radical). Par rapport aux premiers modèles de l’ère moderne de la marque, l’Artura bénéficie cependant de pontons plus fins sur les flancs de la cellule et donc accès plus facilemême s’il faut toujours faire preuve d’un minimum de souplesse pour se glisser au volant. Après tout, ce moment d’installation à bord est aussi l’un des moments forts de ces berlinettes d’exception !
Typiquement McLaren, l’intérieur offre un position de conduite parfaite au niveau du sol. Assez minimaliste, le tableau de bord affiche une tablette tactile de 8 pouces au format paysage, fonctionnant avec un système d’exploitation conçu en interne. Compatible avec Apple Carplay et Android Auto, il affiche une vitesse très correcte sinon parfaitement intuitive à utiliser. Sans chercher à égaler le luxe des Bentley et des Rolls-Royce, la qualité de finition est également de haut niveau. Et si vous n’aimez pas le noir/Alcantara de notre modèle d’essai, des configurations cuir aux couleurs plus chaudes existent au catalogue. Et le coffre, au fait ? 160 litres sous le capot avant, là où une petite Mazda MX-5 se contente de 130 litres. Presque un SUV familial…
