Est-ce l’arrivée d’Intel sur ce marché concurrentiel ou les sorties successives des solutions RDNA d’AMD qui incitent NVIDIA à repousser les limites ? Sans doute un peu des deux, sûrement aussi que les ingénieurs de l’entreprise ont plein de bonnes idées pour améliorer leurs architectures. Pourtant, si les CPU ne progressent plus massivement, les GPU semblent avoir de la marge.
Il semble clair que l’architecture Lovelace a de beaux jours devant elle tant les améliorations observées sont décisives, à commencer bien sûr par DLSS 3. NVIDIA ayant une nouvelle fois opté pour une solution propriétaire, il lui faudra cependant s’en assurer. suivi auprès des développeurs, qui seront peut-être tentés par des appels d’AMD ou d’Intel avec des solutions certes moins avancées – nettement moins même – mais aussi beaucoup plus ouvertes.
Lovelace apparaît comme l’architecture la plus puissante, mais aussi la plus efficace. Si la sobriété énergétique est sur toutes les lèvres, elle augure bien pour les autres déclinaisons de Lovelace. Monstre puissant, il est surdimensionné pour une utilisation vidéoludique uniquement sauf si vous envisagez de jouer en 8K. En revanche, sa réserve de marche, sa quantité de mémoire et son environnement logiciel en font un outil semi-professionnel remarquable.