Il y a quelques années, des chercheurs du projet OCEARCH ont publié une photo d’un grand requin blanc de près de quatre mètres, dont la tête semblait avoir été mordue par un rival encore plus grand.
L’océan peut être le théâtre d’affrontements très violents. En témoigne une photo publiée sur la page Facebook du projet OCEARCH. Les chercheurs affirment avoir capturé, marqué et relâché un grand requin blanc de près d’une demi-tonne au large des côtes de Pennsylvanie et du Connecticut, qui avait une énorme cicatrice sur le crâne. Le résultat, dit-on, d’une confrontation avec un autre spécimen encore plus gros. Probablement pour un partenaire.
« Nous savons que l’accouplement des requins est très violent. Ils se mordent la tête, ce n’est pas nouveau. Cela fait partie de leur vie quotidienne.écrivent les chercheurs.
Des blessures qui guérissent rapidement
Le requin, nommé Vimy, portait en réalité deux grandes marques de morsure. L’un d’eux était déjà guéri. C’était probablement l’année précédente. Mais l’autre était encore frais. Si Vimy mesure un peu moins de quatre mètres de long, pour les chercheurs, son adversaire devait mesurer au moins un mètre de plus. Rappelons que certains spécimens de cette espèce peuvent atteindre six mètres de longueur. Voire même un peu plus.
Il est également utile de souligner que certains requins n’hésitent pas à en manger d’autres. Les grands requins blancs, les requins bouledogues ou les requins tigres attaquent assez souvent des spécimens plus petits. C’est aussi la raison pour laquelle de nombreuses espèces préfèrent les zones de croissance en eaux peu profondes. Cela leur permet de rester à l’abri des plus gros requins pendant qu’ils prennent du poids.
Malgré ces marques très impressionnantes, les chercheurs soulignent que l’animal ne souffre probablement pas. Ils soulignent également que les blessures des requins guérissent très rapidement.
Comme expliqué plus haut, ce requin a depuis été relâché dans les eaux atlantiques. OCEARCH est une organisation qui collecte des données sur les grands prédateurs océaniques. Comme les grands blancs, les orques, les dauphins ou les phoques. Depuis sa première expédition en 2007, plus de 400 animaux ont été marqués. Un outil en ligne permet également de suivre les déplacements de Vimy.
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