M&M’s au beurre de cacahuète, sauce pickle Heinz, Fanta à la fraise… Des produits américains interdits en Europe sont vendus en

Des ventes illégales dans des épiceries, des supermarchés ou des boutiques en ligne ont été repérées en , révèlent France Inter et « Marianne ».

Publié le 17/10/2024 07:19

Mis à jour le 17/10/2024 07:20

Temps de lecture : 2min

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Ces sucreries, céréales, sodas pleins d’additifs sont dangereux pour la santé, photo d’illustration. (PETER DAZELEY / LA BANQUE D’IMAGES RF / GETTY IMAGES)

Ils sont exotiques, colorés… mais pas forcément autorisés. On les a déjà vus dans les rayons des supermarchés : M&M’s au beurre de cacahuète, sauces tomates Heinz aux cornichons, sodas Fanta au goût de fraise… Ces produits américains sont disponibles à la vente en France, même s’ils sont interdits dans l’Union européenne, révèle France Inter. , jeudi 16 octobre, en partenariat avec l’hebdomadaire Marianne.

Ces sucreries, céréales et sodas, dont les enfants et adolescents sont particulièrement friands, sont dangereux pour la santé. Ils regorgent d’additifs alimentaires extrêmement nocifs comme le dioxyde de titane (E171) ou le sulfate d’aluminium (E520).

Le dioxyde de titane a provoqué “l’apparition de lésions précancéreuses au niveau du côlon chez l’animal après 100 jours d’exposition”, explique Eric Houdeau, chercheur à l’Institut national de recherches sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) qui a étudié le dioxyde de titane. Le dioxyde de titane a été interdit en France en 2020 et en Europe en 2022 grâce à ses recherches sur les animaux.

Ces produits sont vendus aux caisses des supermarchés américains. En France, les consommateurs les ont découverts grâce aux réseaux sociaux et aux séries télévisées. Pour répondre à la demande des clients, ils sont vendus illégalement dans les épiceries, les supermarchés ou les boutiques en ligne.

Pour tenter de limiter ces importations illégales en France, les douanes ont multiplié les contrôles depuis trois ans. Plus de 72 tonnes de marchandises ont déjà été saisies, une quantité infime par rapport à la quantité estimée de produits circulant en France. Selon les informations de France Inter, une soixantaine de références sont actuellement en vente en France. Comme les commerçants savent que les douanes multiplient les contrôles dans les ports du Havre et de Marseille, ils font désormais entrer leurs marchandises par le port de Rotterdam.

 
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