Selon le communicateur scientifique d’ASTROLAB du parc national du Mont-Mégantic, Guillaume Poulin, les chances sont « assez bonnes » d’apercevoir des aurores boréales dans le ciel dans les prochains jours.
« Nous sommes dans une phase où la lune n’est pas très présente. Et il y a effectivement eu deux grosses éruptions solaires ces derniers jours qui ont expulsé des particules solaires vers la Terre », mentionne-t-il.
Dès vendredi soir, les Estriens pourront être aux aguets pour observer le phénomène lumineux atmosphérique. Les probabilités sont toutefois plus favorables pour le 6 octobre, explique M. Poulin.
La tempête solaire serait de catégorie G3, selon M. Poulin. En mai dernier, il a atteint la catégorie G5, le sommet de l’indice. “Ce n’est peut-être pas aussi fort que le printemps dernier, mais il y a de fortes chances d’en voir.”
Où voir les aurores boréales ?
Les chances de voir des aurores boréales sont plus élevées dans les endroits où il n’y a pas de pollution lumineuse, explique-t-il. Le phénomène apparaît également plus souvent à l’horizon nord. “Si nous pouvons nous trouver dans un endroit légèrement surélevé avec un horizon nord dégagé, nous maximisons nos chances de voir les aurores.”
Il a été possible à plusieurs reprises ces derniers mois d’observer les aurores boréales. Ce n’est pas une coïncidence. Cela est dû au cycle du soleil, explique M. Poulin. « Pendant le pic d’activité, il y a davantage d’éruptions solaires et d’éjections de masse coronale. “Nous nous dirigeons vers un maximum fin 2024 ou début 2025.”
Le cycle dure 11 ans.