Pourquoi devrions-nous arrêter de manger du poisson

Si il y a quelques siècles, le poisson était une excellente Source de protéines, de minéraux, de vitamines et d’oméga-3, il est difficile d’en dire autant aujourd’hui alors que les océans et les cours d’eau connaissent une pollution sans précédent. Et le mercure n’est pas le seul polluant concerné.

Le poisson, un des aliments les plus pollués

Malgré sa teneur en oméga-3, vitamines et protéines, le poisson est aujourd’hui tellement contaminé par les métaux lourdLE polluants persistantLE micro-plastiques et le produits pharmaceutiques qu’il est quasiment impossible de bénéficier de ses bienfaits sans subir des dommages collatéraux. Depuis substances nocif que l’on peut retrouver dans un poisson, qu’il soit pêché en mer ou en eau douce :

  • Métaux lourds : mercure, plomb, cadmium et arsenic provenant de diverses sources (déchets industriels, mines, émissions des véhicules et usines à combustibles fossiles).
  • Polluants organiques persistants (POP) : composés chimiques qui persistent dans l’environnement, s’accumulent dans la chaîne alimentaire et présentent des effets néfastes sur la santé humaine et les écosystèmes. Parmi eux, on retrouve les polychlorobiphényles (PCB), les dioxines et les pesticides de type DDT.
  • Microplastiques : fines particules de plastique ingérées par les poissons et autres organismes marins, provenant d’objets en plastique à usage unique (bouteilles, sacs, bouchons…), ou non.
  • Produits pharmaceutiques : les médicaments et autres produits chimiques d’hygiène finissent dans les cours d’eau et les océans via les eaux usées.
  • Nitrates et phosphates provenant principalement de l’agriculture, notamment des engrais et des effluents d’élevage. Ces substances peuvent provoquer une eutrophisation des cours d’eau, entraînant une croissance excessive d’algues qui, en se décomposant, réduisent l’oxygène disponible pour les animaux marins.
Crédits : Nito100/iStock

Mercure, un poison dangereux

L’affaire Minamata

Japon, 1950 : les habitants de la ville côtière de Minamata assistons à un triste spectacle : des poissons morts s’échouent sur la plage, suivis oiseaux de mer perdre l’usage de leurs ailes. Plus tard, de nombreux chats ont des convulsionset finissent par se laisser mourir.

Six ans plus tard, plusieurs habitants du village sont hospitalisés pour d’étranges bouleversements : perte de discours, spasmes, hallucinationset même coma pour certains d’entre eux. Ces troubles entraînent, dans la majorité des cas, la mort. Quelques semaines plus tard, d’autres résidents de villages côtiers voisins mourir des mêmes maladies.

Les Japonais ont fini par découvrir queune usine locale rejetait des quantités excessives de mercure dans la mer, puis ingéré par les poissons, contaminant les oiseaux, les chats, puis les humains. Les autorités déplorent mort de 900 personnes en plus de 2 250 victimes d’une intoxication au mercure présentant des séquelles graves.

les poissons contiennent du mercure

la grande majorité des poissons sont contaminé par le mercure. Bien que les fonds marins aient toujours contenu naturellement une petite quantité de mercure, le pollution marine et fluviale causée par les activités humaines (principalement l’incinération des déchets et le fonctionnement des usines de charbon) ne cesse d’augmenter ce taux, pour le faire exploser ces dernières années.

En contaminant les mers, les océans, les lacs et les rivières depuis plus d’un siècle, concentration de mercure dans l’eau douce ou salée aurait ainsi triplé depuis la révolution industrielle. Ce métal liquide est ensuite absorbé par le plancton consommé par les petits poissons, eux-mêmes mangés par les plus gros, ceux qui finissent souvent dans nos assiettes.

Crédits : Udra/iStock

Ces poissons qui contiennent le plus de mercure

Bien que tous les poissons contiennent du mercure dans leur chair,Le niveau de contamination varie selon l’espèce et le lieu de pêche.. Ainsi, le poisson le plus empoisonné serait LE les requins et l’espadonLE thon (encore plus en conserve), mérous et le merlu.

LE barla lotteLE brochet, l’anguillerayon et le daurade sont très contaminées, mais toujours moins que les espèces précédentes. Vient ensuite le truiteLE saumonLE harengLE merlanseul et le la morue.

LE poisson le moins contaminé au mercure serait des sardines, du maquereau, des anchois et du saumon sauvage d’Alaska. Notez cependant que cela faible contamination au mercure n’exclut cependant pasautres types d’empoisonnement (aux PCB notamment).

Aucun avantage à prendre de tels risques

Si les autorités sanitaires recommandent de consommer deux portions de poisson par semaine Pour faire le plein d’oméga-3acides gras essentiels au bien santé cardiaque et neurologiqueils ne semblent pas avoir actualisé leurs recommandations en tenant compte desévolution de la pollution marine émise par les activités humaines.

Notez également quece n’est pas seulement le poisson qui peut fournir oméga-3 indispensables au bon fonctionnement du cœur et du cerveau : les œufs de poules nourries au lin, consommés régulièrement, permettraient de faire le plein de ces précieux acides gras. LE compléments nourriture de qualité développé à partir de sources végétales d’oméga-3 pourrait aussi remplacer le poisson.

Crédits : Itakdalee/iStock

Les femmes enceintes les plus touchées

LE oméga 3 sont particulièrement indiqués pendant la grossesse, les cerveau fœtal avoir le besoin vital de se développer normalement. Cela dit, il est également très exposé à toxicité du mercure. Une étude menée auprès des tribus inuites du Canada, dont l’alimentation se compose principalement de poisson gras riche en oméga-3 et, inévitablement, dans le mercure, révéla que les enfants de ces tribus présentaient un niveaux élevés de plomb et de mercureassocié à une hyperactivité et des troubles de l’attention, voire un QI inférieur de 5 points à celui des autres enfants.

Des résultats scientifiques qui prouvent alors que le mercure nuit effectivement au développement de l’enfant dans le ventre de sa mère.

PCB, autres contaminants puissants

LE biphényles polychlorés (PCB), également appelé biphényles polychloré (PCB) ou ” pyralènes » du nom commercial d’un produit développé par Monsanto, sont des composés aromatiques organochlorés dérivés du biphényle.

Encore interdit depuis plusieurs années (en 1987 en ), ces substances chimiques continuent toujours à nous empoisonner. Car ces composants auparavant présents dans les peintures, les résines, les goudrons, les textiles ou encore les adhésifs se très difficile à dégraders’accumulant dans les océans et étant ingérés par les poissons et d’autres organismes vivants.

L’Organisation mondiale de la santé classe également les dioxines de type PCB comme perturbateurs endocrinevoire des substances potentiellement cancérigènes.

Les poissons les moins empoisonnés au mercure sont souvent les plus contaminés par les PCB

LE poissons de lac et de rivière seraient les plus contaminés par les PCB, notamment le brochet, l’anguille, le poisson-chat et le poisson-chat. Malheureusement, les poissons les moins contaminés par le mercure sont aussi les plus empoisonnés par les PCB (sardines notamment). Parce que ces substances chimique s’accumulent plus facilement dans graisses animales riche en oméga-3…

L’POIGNÉES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) elle-même met en garde contre les dangers de la consommation de poisson aujourd’hui :

Si le saumon, les sardines et le maquereau sont des poissons gras porteurs d’oméga 3, ils présentent également des niveaux élevés de polluants organiques persistants (POP), principaux contributeurs à ces expositions.

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Crédits : JillianCain/iStock
 
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