le monde ouvert à suivre

Lors du dernier état des lieux de Sony, vous avez peut-être été intrigué par les images de L’enfer, c’est nous. Nous avons pu y jouer à la Gamescom et nos premières impressions sont positives.

Un soupçon de Échouage de la mortune touche de Dark Souls, une bonne dose d’exploration la plus libre possible : voilà comment on pourrait résumer L’enfer, c’est nousun jeu vidéo développé par Rogue Factor et édité par Nacon. Le titre, porté par le très sympathique Jonathan Jacques-Belletête (ancien directeur artistique de la saga Deus Ex), a dû retenir votre attention lors du dernier State of Play de Sony. Son univers atypique donne envie de le découvrir.

Lors de la gamescom 2024, qui s’est tenue en août dernier à Cologne en Allemagne, Numerama a pu mettre la main sur L’enfer, c’est nous. Nous avons pu discuter de nombreuses minutes avec Jonathan Jacques-Belletête pour bien comprendre les contours d’un jeu qui mise sur l’exploration la plus organique possible. Ainsi, l’objectif de L’enfer, c’est nous est de laisser les acteurs gérer et utiliser ce que l’environnement leur propose pour avancer. Pour ce faire, il se débarrasse d’abord de tous les repères que l’on a l’habitude de voir (boussole, GPS, indicateurs de quêtes, etc.).

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L’enfer, c’est nous // Source : Nacon

Hell is Us est un jeu vidéo à suivre

Dans L’enfer, c’est nousle contexte est important. Il y a plusieurs années, le héros a dû quitter son pays natal, où régnait une dictature. Devenu adulte, il souhaite y retourner pour se confronter à ses parents. Sauf qu’il ne connaît que deux choses : le nom de son village (Jova) et le fait que son père était forgeron. A partir de là, c’est l’impuissance totale, sachant que les décors sont particulièrement hostiles et entourés de mystères. En plus des milices qui sèment la terreur, nous allons rapidement devoir entrer en contact avec d’étranges créatures.

« Il n’y a rien que le héros sache que le joueur ne sache »

Le voyage commence dans une forêt assez dense. Nous y cherchons la première lumière, jusqu’à tomber sur une première maison. Au sous-sol, nous rencontrons un nommé Ernest, un vieil homme qui a enterré ses fils à cause de la guerre civile. Il nous indique où se trouve le village que nous recherchons, mais que nous aurons besoin d’un véhicule pour nous y rendre (ce qu’il n’a pas). Un premier pas a donc été franchi, mais nous sommes encore loin du but.

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L’enfer, c’est nous // Source : Nacon

« Il n’y a rien que le héros sache que le joueur ne sache », nous raconte Jonathan Jacques-Belletête. Ce qui veut dire qu’il va falloir vraiment faire attention à ce qui se passe autour de nous, quitte à prendre des notes manuscrites. Il faut avant tout être à l’écoute des rares personnes que l’on rencontre. Par exemple, un soldat blessé nous dira de suivre les arbres marqués d’une croix pour trouver ce que nous cherchons. L’enfer, c’est nous fournit constamment des indices, mais il faut être observateur pour les capter à la volée. C’est une démarche d’exploration assez ambitieuse et, en une heure de jeu, nous avons été séduits par cette proposition. Artistiquement, on a aussi vu de belles choses (la touche Jonathan Jacques-Belletête)

L’héritage de Dark Souls se retrouve dans le combat. Les ennemis, particulièrement effrayants, sont très coriaces et heureusement nous disposons d’un drone de soutien – et d’une épée ancienne particulièrement puissante – pour nous défendre. A cela s’ajoute une petite subtilité : la jauge d’endurance est indexée sur la jauge de vie. Cela ressemble à une malédiction, compensée par le fait que vous pouvez remplir vos jauges en séquençant bien vos actions. Concrètement, en appuyant sur une touche au bon moment, vous pouvez retrouver de la santé (et donc de l’endurance).

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L’enfer, c’est nous // Source : Nacon

Grâce à cette mécanique qui incite à être agressif, on peut renverser des situations très, très mauvaises. Mais cela nécessite de maîtriser le gameplay, plus original qu’on pourrait le croire. En tout cas, derrière ses nombreuses inspirations bien senties, L’enfer, c’est nous pourrait cacher une personnalité qui lui est propre. Son austérité est, en tout cas, une grande force : elle invite à découvrir ces territoires inconnus. Rendez-vous en 2025.

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