AMD est le deuxième producteur de microprocesseurs pour ordinateurs personnels derrière Intel, position que le groupe occupe depuis plus de vingt ans. Mais le groupe est aussi le deuxième acteur du marché dans le domaine des puces graphiques, derrière NVidia. Cette position de suiveur a souvent contraint le groupe à devoir investir massivement pour suivre les évolutions technologiques proposées par ses concurrents avec une rentabilité qui a tendance à être plus fluctuante et cyclique.
Au niveau boursier, le groupe a connu quelques années mouvementées, le titre corrigeant de 65% courant 2022 pour atteindre un plancher à 55$. Après s’être redressée courant 2023, AMD va exploser à partir d’octobre 2023 pour atteindre de nouveaux records (227$ début mars). Le titre a surfé sur la vague d’évolution de l’intelligence artificielle et des centres de données, deux segments dans lesquels AMD a enregistré une très forte croissance de son activité ces dernières années.
Le groupe compte capter une part significative du marché des puces destinées à l’intelligence artificielle, en proposant des alternatives moins chères aux processeurs graphiques proposés par NVidia. En 2023, la part de marché du groupe est passée de 12 à 19 % au niveau mondial, un mouvement qui devrait se poursuivre. Le titre a toutefois perdu un tiers de sa valeur depuis ces sommets en raison des conflits géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine.
Le consensus reste assez favorable, avec 38 avis positifs sur 49, avec un objectif moyen qui pointe vers un potentiel proche de 30%, tout en étant constamment revu à la hausse depuis décembre 2022. Enfin, les attentes pour les trois prochaines années restent très favorables, avec une croissance annualisée attendue autour de 20% pour le chiffre d’affaires et de 40% pour le résultat opérationnel. Ce mardi 30 avril, le groupe publiera ses résultats du premier trimestre.
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Retour à Xior
Xior s’est envolé de près de 5% lors de la séance de vendredi suite à la publication des résultats du premier trimestre 2024, pour porter ses gains hebdomadaires à près de 7%. Le bénéfice a augmenté de 21 %, avec des loyers en hausse d’environ 7 % et un taux d’occupation de 98 %. Plus important encore, la direction a conclu des ventes d’actifs pour 220 millions d’euros, une étape nécessaire pour stabiliser la situation financière.
