Par Ingrid Vergara
Publié
il y a 1 minute,
Mise à jour il y a 1 minute
ENTRETIEN – Pour le PDG de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, l’autonomie stratégique de la France dans ce domaine nécessite un écosystème qui fonctionne ensemble sur le long terme.
Avec 3 900 chercheurs répartis dans 220 équipes-projets, Inria est le bras armé de l’État pour la recherche et l’innovation.
LE FIGARO. – Dans un monde numérique où tous les sujets sont désormais imbriqués, comment définit-on l’autonomie stratégique d’un pays ?
Bruno SPORTISSE. –L’autonomie stratégique, c’est avoir les moyens de faire ses choix, pouvoir choisir en connaissance de cause. Cela nécessite une vision stratégique et intégrée du numérique. Nous vivons dans un monde où l’impact du numérique s’accélère dans tous les domaines de la société : santé, éducation, géopolitique, fonctionnement des démocraties… Les États deviennent lucides sur ces enjeux et la nécessité de reprendre la main. On le voit à travers la régulation et les sanctions imposées aux grands groupes technologiques. Mais il faut aussi avoir une vision à long terme, de planification technologique, pour se donner les moyens d’anticiper les prochaines ruptures majeures sur toutes les thématiques étroitement imbriquées…
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