Des débris spatiaux transpercent une maison à Naples, en Floride

Des débris spatiaux transpercent une maison à Naples, en Floride
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Les ingénieurs de l’Agence américaine d’exploration spatiale ont analysé la dalle cylindrique « venant du ciel » qui a découpé une maison à Naples dans l’après-midi du 8 mars. Le propriétaire de la maison, Alejandro Otero, a posté des photos sur X, en demandant de l’aide. en contactant la NASA : « […] un morceau d’espace a percé le toit de ma maison à Naples et a traversé les deux étages. Elle a failli frapper mon fils.

Entre-temps, la revue scientifique Ars Technica a écrit que cette pièce provenait presque certainement de la Station spatiale internationale (ISS), ce qui a été confirmé la semaine dernière. D’autant que le centre américain de surveillance spatiale avait enregistré la rentrée de débris dans l’atmosphère, juste au-dessus du golfe du Mexique. Il se dirigeait vers le sud-ouest de la Floride à 14 h 29 ce jour-là, cinq minutes seulement avant que la caméra de sécurité du domicile d’Otero ne capte le bruit de l’accident.

Le projet initial

Un porte-parole de la NASA, Josh Finch, a déclaré que l’analyse visant à déterminer l’origine exacte des débris a confirmé que le morceau de deux livres faisait partie d’une palette de batteries obsolètes de 2,9 tonnes, jetées dans l’espace. Il a été largué de l’ISS en mars 2021, ce qui était à l’époque le plus gros objet en termes de masse jamais éjecté de la station orbitale.

L’élimination incontrôlée de la palette ne faisait pas partie du plan initial de la NASA, mais était nécessaire à la suite de l’échec du lancement d’une fusée Soyouz en 2018, empêchant deux astronautes de se rendre à l’ISS pour poursuivre les travaux. Le changement de batterie n’avait donc pas été réalisé à temps pour que la palette obsolète fasse le voyage retour à bord du HTV (véhicule de transfert) parti vers la Terre fin 2018.

En mars 2021, la NASA a pris la décision de libérer le lot de manière indépendante en utilisant la branche canadienne. L’ISS avait besoin d’espace et les nouveaux cargos, comme SpaceX, Cygnus, etc., ne peuvent pas accueillir un HTV qui garantit la désintégration de tous les objets à bord dès leur entrée dans l’atmosphère. Sans aucune propulsion, la palette de batteries a donc dérivé en orbite jusqu’à ce que la traînée aérodynamique la ramène dans l’atmosphère le 8 mars 2024, presque exactement trois ans après son largage.

Événement attendu

Les déchets monstrueux devaient faire une rentrée « incontrôlée » sur Terre entre le 7 et le 9 mars 2024. D’ailleurs, l’astronome du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Jonathan McDowell, a écrit sur la plateforme X que cet objet ne brûler complètement à son retour. Il prévoyait qu’environ 1 000 livres de fragments risquaient d’atteindre la surface de la Terre. Les lieux précis de réintégration des morceaux des gigantesques déchets sont encore inconnus, à l’exception de celui qui a percé la maison de Naples.

Le projet de loi

Pendant ce temps, M. Otero doit réparer les dégâts et tente de savoir qui sera responsable de payer la facture !

 
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