L’histoire de l’eau-de-vie, ce qu’on appelle l’élixir de jouvence. A travers des illustrations qui ont circulé en Haute-Vienne, Creuse et Corrèze, Martial Codet-Boisse revisite les faits grâce à l’abondante documentation de la photothèque Paul Colmar, pour raviver les souvenirs. Un article à consommer sans modération.
Au Moyen Âge, les alchimistes développaient un soi-disant élixir de jouvence, son nom : eau-de-vie. En Limousin, l’eau claire et pure qui sort du granit est très appréciée des maîtres d’alambic.
Au pied de l’église Saint-Matthieu, le distillateur ambulant déplace son étrange matériel de ville en ville.
Versés dans une grande cuve, les fruits à fermentation lente sont portés à ébullition.
Le fruit miracle : la prune ou la poire. Il faut en moyenne dix kilogrammes pour obtenir un litre distillé. L’opération est complexe : que ce soit dans des tubes à col de cygne et/ou des coils, les vapeurs se condensent dans le verre qui sert enfin à tester le produit.
L’eau-de-vie doit monter à 38 degrés minimum. À l’époque, la distillerie ambulante fumante attirait parfois les garçons avec son odeur d’alcool fort. Attention, à déguster avec modération !