La platine vinyle Sony peut être critiquée pour sa simplicité de construction, mais elle compense largement par un fonctionnement extrêmement complet et entièrement automatique. Les néophytes ne seront pas perdus, puisque le bouton play déclenche la rotation du plateau, lève le bras, le décale jusqu’au début du disque, puis le descend (lecture du disque). La notion d’automatisme est également valable en fin de lecture, situation où le bras monte et revient à sa base, le tout avec l’arrêt du moteur. Difficile à battre.
A cela s’ajoute le réglage de la vitesse du moteur via un simple interrupteur à deux positions (33 et 45 tours), ainsi que le réglage de la taille des disques. Il est ainsi possible d’adapter l’automatisme de lecture aux disques classiques (12 pouces), mais aussi aux modèles 7 pouces (format unique), moins larges. La seule trace d’une opération manuelle est indiquée par un bouton de montée et d’abaissement du bras de lecture, bouton qui fait en quelque sorte office de pause.
En prime, le préamplificateur phono intégré est non seulement débrayable (désactivable), il propose trois niveaux de gain, accessibles par un petit switch placé à l’arrière : faible (-4 dB), moyen (0 dB), et haut (+6 dB). Cela permet notamment d’augmenter le volume sans faire appel à l’amplificateur hi-fi en aval.
On pourra finalement reprocher au PS-LX310BT d’être un produit simple, qui ne s’embarrasse d’aucune notion d’évolutivité. Il n’est donc pas possible de changer de cellule. Par conséquent, aucun ajustement supplémentaire, tel qu’un contrepoids ou un antiskating, n’est inclus.
