Meta lance Llama 3 sur Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger pour rattraper son retard en matière d’IA générative

Meta lance Llama 3 sur Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger pour rattraper son retard en matière d’IA générative
Descriptive text here

Retrouvez tous nos articles sur l’intelligence artificielle

Les géants technologiques se livrent depuis plus d’un an dans une course effrénée pour développer et déployer l’IA générative (production de textes, d’images et autres contenus, sur simple demande dans le langage courant). En tête, OpenAI, qui a lancé cette nouvelle vague technologique avec ChatGPT, son principal investisseur Microsoft, et son concurrent Google, rivalisent avec les robots conversationnels (chatbots) et autres assistants virtuels pour aider les humains à faire des recherches en ligne, créer du contenu ou encore éduquer leurs utilisateurs. enfants.

Lire aussi : L’intelligence artificielle, une opportunité de renaissance pour San Francisco

Grâce à Llama 3, Meta AI est censée donner de meilleures réponses aux requêtes des utilisateurs ou générer des images plus rapidement (« tout de suite, c’est assez fou ! », a commenté Mark Zuckerberg). Et il a accès à des informations en temps réel via Google et Bing, le moteur de recherche de Microsoft. A la question « Que se passe-t-il en Iran ? Interrogé dans la nuit de jeudi à vendredi à Meta AI sur Instagram, il a répondu : « Israël a lancé des missiles sur une cible en Iran ».

Une base d’utilisateurs colossale

L’assistant présenté en septembre sera également plus simple à utiliser sur un site dédié (meta.ai), sur les lunettes connectées Ray-Ban Meta et sur toutes les applications, dans plus de pays qu’auparavant. “Nous l’avons intégré dans le champ de recherche en haut de Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, de sorte que chaque fois que vous avez une question, vous pouvez simplement la poser ici”, a insisté Mark Zuckerberg.

Les outils d’IA générative de Meta sont moins connus et moins utilisés par les consommateurs que ceux de ses concurrents, selon Debra Williamson, analyste chez Sonata Insights, contactée par l’AFP. Mais l’entreprise « a encore du temps pour rattraper son retard. Grâce à ses réseaux sociaux, il dispose d’une base d’utilisateurs massive pour tester des expériences d’IA. En rendant disponibles gratuitement plusieurs fonctionnalités, elle pourra évaluer rapidement celles vers lesquelles gravitent ses utilisateurs.

Lire aussi : La polémique s’amplifie autour des abonnements payants pour Facebook et Instagram

Le groupe californien a dû investir massivement pour se lancer dans la course à l’IA générative et a adopté une stratégie différente : son modèle de langage est open Source (c’est-à-dire qu’il offre un accès gratuit à son code de programmation) aux entreprises et aux chercheurs. Meta entend ainsi démocratiser cette puissante technologie et réduire les risques liés à son utilisation. “Notre objectif dans un futur proche est de rendre Llama 3 multilingue et multimodal, capable d’intégrer plus de contexte et (…) un meilleur raisonnement”, a détaillé l’entreprise.

Des dizaines de milliards investis pour parvenir à une IA généralisée

A chaque sortie de nouveaux modèles de langage, les entreprises assurent qu’elles sont plus efficaces, plus sécurisées, et qu’elles « hallucinent » moins qu’avant, selon le terme utilisé pour désigner leurs propos parfois incohérents. “Meta AI prétend avoir un enfant dans une école publique de New York et partage l’expérience de son enfant avec des enseignants (…) en réponse à une question personnelle dans un groupe privé de parents sur Facebook”, s’est par exemple indignée mardi X Aleksandra Korolova, professeur d’informatique à Princeton, avec une capture d’écran du message de Meta AI à l’appui.

Début mars, Anthropic, concurrent d’OpenAI, a lancé sa nouvelle série de modèles Claude 3, dont le plus avancé, Opus, qui montre selon la start-up « les limites extrêmes de ce qui est possible avec l’IA générative ».

Lire aussi : Face aux géants de la tech, c’est l’heure de vérité pour l’Europe

Toutes ces entreprises tentent de parvenir à une IA dite « générale », c’est-à-dire ayant des capacités cognitives similaires à celles des humains. Ils investissent donc des dizaines de milliards de dollars dans des puces sophistiquées et dans la recherche et le développement. Mais « la plupart des expériences d’IA destinées aux consommateurs finiront par inclure une forme de publicité payante », explique Debra Williamson.

“D’un point de vue commercial, Meta a un énorme avantage lorsqu’il s’agit de créer des services financés par la publicité”, tandis qu’OpenAI n’a aucune expérience dans ce domaine et “dépend des abonnements payants à ChatGPT et de la vente de services professionnels”, souligne-t-elle.

Pour lire notre article sur le sujet : Les petits mensonges des géants de la tech : comment Google, Amazon ou Apple jouent avec leurs clients
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Toujours moins de 800 euros ce mercredi ? Le Google Pixel 8 Pro 5G dans une offre folle