Le « Saint Graal » des entreprises d’IA est l’AGI, ouintelligence artificielle généraleintelligence artificielle générale. Il s’agit d’une IA qui surpasserait l’intelligence humaine et serait la point de départpoint de départ singularité technologique, essor du développement de nouvelles technologies. Cependant, tout le monde n’est pas de cet avis, à l’image d’Arthur Mensch, co-fondateur de Mistral AI.
MistralMistral AI est une entreprise française fondée par d’anciens salariés de GoogleGoogle DeepMind et Méta. Dans une interview avec Le New York Times, il affirme que pour lui la course à l’AGI est une fascination religieuse. Il y voit une quête pour créer Dieu. Étant athée, il ne croit pas en Dieu et donc il ne croit pas en AGI. Un avis qui contraste fortement avec les grandes entreprises d’IA pour qui c’est le principal objectif à long terme.
Une hégémonie culturelle imposée par l’IA ?
Pour lui, la principale menace de l’IA est la domination des géants du Web, notamment américains, qui créeront des normes mondiales incompatibles avec les cultures et politiques d’autres pays qui se retrouveront dans une situation de dépendance stratégique. Pour de nombreux spécialistes et politiques, Mistral AI représente le meilleur espoir de développer une IA européenne capable de rivaliser avec celles conçues aux États-Unis et en Chine.
La startup vient de mettre en ligne la dernière version de son grand modèle de langage, 8x22b. via un lien magnétique BitTorrentBitTorrent, publié dans un simple tweet. Copiez simplement l’intégralité du texte et collez-le dans le logiciel BitTorrent pour télécharger le modèle complet de 262 Go. Contrairement à des géants comme OpenAI et Anthropic, qui protègent le code Source de leur IA, Mistral AI a choisi de le publier sous licence libre afin que tout le monde puisse l’utiliser.
