le pic de la pluie d’étoiles filantes approche, voici comment bien l’observer

le pic de la pluie d’étoiles filantes approche, voici comment bien l’observer
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Par Martin Leduc
Publié le

15 avril 24 à 19h39

Vous voulez voir un petit morceau de l’univers sans monter à bord d’un vaisseau spatial ? C’est possible ce mois d’avril 2024 avec la pluie d’étoiles filantes des Lyrides.

Comme chaque année, ce spectacle est actuellement observable et devrait monter en intensité jusqu’à la nuit du dimanche 21 avril au lundi 22 avril 2024 avec un pic d’intensité. - vous dit tout ce qu’il faut savoir sur le phénomène.

Quand voir la pluie de météores Lyrid ?

Tout d’abord, il ne faut pas attendre la fin du week-end pour lever les yeux. Les Lyrides ont déjà commencé à tomber au-dessus de nous depuis ce dimanche 14 avril 2024. Et ils devraient continuer jusqu’au 30 au moins.

En revanche, c’est le dimanche 21 avril au soir que le spectacle pourrait être le plus éblouissant. On parle de pic d’intensité : jusqu’à 20 étoiles filantes par heure sont attendus.

Nous sommes bien loin des Perséides, la pluie annuelle d’étoiles filantes du mois d’août, qui voit une centaine de météores par heure dans le ciel. Mais tout de même, le spectacle vaut peut-être le détour.

Certains peuvent être très lumineux, et même laisser une jolie trace derrière eux. Sachant que les astronomes ont déjà été surpris par les Lyrides : « il y a déjà eu des observations de plus de 100 étoiles filantes par heure », note la NASA.

Comment voir les étoiles filantes des Lyrides ?

Pour bien apprécier les Lyrides, il faut trouver un endroit où les la pollution lumineuse est absenteou très peu présent afin de bien voir la voûte céleste.

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Concernant l’observation en elle-même, il n’y a pas de place particulière à privilégier dans le ciel.

Globalement, les étoiles filantes proviennent de la direction de la constellation de la Lyre, donc du nord-ouest. Pour le repérer, rien de plus simple : il suffit trouver Véga. C’est l’un des points les plus brillants du ciel.

Mais cela ne veut pas dire que nous devrions simplement regarder de cette façon. Il sera possible de les voir de partout. “Quand ils viennent d’un autre côté, ils ne tombent pas verticalement, donc c’est encore mieux”, remarquait, au sujet des Perséides, en août dernier Nicolas Biver, le président de la commission comètes de la Société Astronomique de France, de-.

C’est là que cela peut être plus spectaculaire : les sentiers sont plus longs. Un peu comme lorsqu’il pleut lorsqu’on est en voiture : les gouttes dévalent le pare-brise à toute vitesse, et mettent plus de temps à tomber des vitres latérales.

Nicolas BiverPrésident de la commission comètes de la Société Française d’Astronomie

Malheureusement, le le timing n’est pas bon cette année. L’intensité maximale est très proche de la Pleine Lune (25 avril). Les conditions ne seront pas idéales, même si le point d’observation se trouve à des kilomètres de toute civilisation.

Comment se forment les étoiles filantes ?

Comme toutes les pluies d’étoiles filantes, les Lyrides proviennent d’une comète. En l’occurrence, du C/1861 G1 (Thatcher), qui doit son nom à son découvreur, l’astronome amateur américain Albert Thatcher en 1861.

L’une des plus anciennes pluies d’étoiles filantes observées par l’homme

Pour mémoire, la pluie des Lyrides est l’une des plus anciennes à avoir été observée par nos semblables. Des traces remontent à 687 avant JC, rapporte la NASA. Il y a donc plus de 2 700 ans. Ce sont les Chinois qui, à l’époque, consignent méthodiquement leurs découvertes.

Dans l’ensemble, la comète en question est constituée de cristaux de glace, de matière carbonée, de terre et d’autres éléments. Elle passe tous les 415 anset laisse, à chaque fois, une assez grande quantité de poussière.

C’est cette poussière qui forme les étoiles filantes que nous connaissons. Car si le C/1861 G1 (Thatcher) s’éloigne, cet amas, également appelé tore, reste plus ou moins là où il se trouve. Et c’est notre planète qui vient à leur rencontre.

Lorsque cela se produit, c’est-à-dire chaque année au mois d’avril, la poussière pénètre dans notre atmosphère à très grande vitesse (on parle de 49 kilomètres par seconde) et se désintègre. Ce qui laisse, pendant quelques secondes, une traînée lumineuse dans le ciel nocturne. Sentier qui, selon la composante de la poussière, peut très éventuellement être coloré.

Certainement une belle vue. Sachant qu’en complément, il est actuellement possible d’observer la comète 12P/Pons-Brooks, qui passe au-dessus de nous tous les 71 ans. Alors, qu’attend-on pour chercher ?

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