Le food truck Panzani stationné à l’Escale Borély, dans le 8ème arrondissement de Marseille pour une distribution gratuite de mille portions des nouvelles pâtes fraîches de la marque : tel est le programme du samedi 13 avril, de midi à 19h (dans la limite des stocks) . L’opération a déjà été réalisée à Paris le 10 avril, elle sera ensuite réalisée le 17 avril à Lyon, siège de la marque depuis les années 1970.
Pourquoi une telle ruée côté plage ? Pour marquer l’entrée du géant français des pâtes alimentaires dans la bataille du rayon frais, segment dont il était jusqu’ici totalement absent, laissant le champ libre à ses concurrents italiens (Giovanni Rana) ou français (Lustucru). Maintenant, les pâtes au rayon frais, “c’est un marché en croissance», explique Valérie Beauchêne, directrice marketing de Panzani. Le segment reste moins important que celui des pâtes déshydratées (700 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, à comparer au milliard pour les pâtes sèches). “Mais c’est un marché qui connaît une croissance rapide.», poursuit Valérie Beauchêne.
Pendant longtemps, Panzani et Lustucru, deux marques du même groupe, se sont joliment partagé le marché. D’abord la pâte déshydratée, ensuite la fraîche. Mais en décembre 2021, Panzani est rachetée par un fonds de pension européen. Sans Lustucru, la marque marchait sur un seul pied. Elle a donc décidé d’y remédier en lançant sa gamme de pâtes fraîches Panzani : tagliatelles, pâtes farcies (ravioli et tortellini) au bœuf, au saumon, au fromage ou aux épinards, feuilles de lasagne et gnocchis poêlés.
Bizarrement, selon des études d’opinion commandées par la marque elle-même, un certain nombre de personnes interrogées «nous croyions déjà présents au rayon produits frais», confie le directeur marketing du groupe. Le prix d’une réputation forgée au rayon pâtes séchées et sauces. Le taux de pénétration dans les armoires françaises de la marque créée en 1950 par Giovanni Panzani serait ainsi de 83 % selon une étude Kantar pour Panzani en 2023.
Une proximité encore renforcée dans la région où Panzani reste très implanté dans le paysage agricole et industriel. Les producteurs céréaliers de la plaine aixoise des Milles et du plateau de Valensole, très spécialisés dans le blé dur, approvisionnent en effet en grande partie les silos marseillais de la marque.
A Marseille, Panzani possède deux usines de semoule (quartier Saint-Just, 13e, et Chemin du Littoral, 2e), une usine de transformation de semoule de blé dur en pâtes à La Montre (11e), usines auxquelles il faut ajouter un site de production. production de graines de couscous à Vitrolles. Marseille accueille également le centre de recherche et développement de la marque.
Panzani dispose d’une deuxième zone de production en région parisienne, approvisionnée en blé par des céréaliers du centre-ouest de la France. “Le bassin de Marseille approvisionne nos clients de la moitié sud de la France, celui de la région parisienne la moitié nord», précise Valérie Beauchêne.
Le prix public conseillé des pâtes fraîches Panzani est de 2,99 € les 250 g pour les pâtes farcies, 2,39 € les 250 g pour les feuilles de lasagnes, 2,09 € les 300 g pour les gnocchis et tagliatelles.
Dégustation gratuite de la gamme de pâtes fraîches Panzani, de midi à 19h (dans la limite des stocks disponibles) le samedi 13 avril à l’Escale Borély, Marseille 8e.
