Indicateurs génomiques de résistance à la paratuberculose disponibles en race Normande

Indicateurs génomiques de résistance à la paratuberculose disponibles en race Normande
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Une nouvelle race bénéficie d’indicateurs génétiques de résistance à la paratuberculose, maladie bovine endémique du cheptel français, grâce à un programme de coopération de plus de 10 ans, réunissant cinq partenaires au sein du consortium de recherche PARADIGM.1. Déployés pour la première fois dans la race Prim’Holstein en avril 2022, ces nouveaux indicateurs ont permis de sélectionner des animaux plus résistants parmi plus de 371 000 animaux génotypés. Depuis le 5 avril 2024, les éleveurs de race normande peuvent à leur tour disposer de ces données pour distinguer les animaux sensibles à la maladie des animaux résistants. En disposant d’informations plus précoces et plus précises sur la potentielle résistance des animaux à cette maladie silencieuse dont les symptômes n’apparaissent souvent qu’à l’âge adulte, les éleveurs et leurs conseillers rendront les plans de surveillance sanitaire encore plus efficaces. mis en œuvre dans les exploitations concernées. L’intégration des indicateurs génomiques obtenus par génotypage des animaux dans ces plans sanitaires instruits par les Groupements de Défense Sanitaire (GDS) permettra d’optimiser les stratégies de gestion (choix du renouvellement et de l’abattage, choix des reproducteurs et des accouplements).

Quatre états de sensibilité et un pictogramme « RPTB »

Dans une configuration traditionnelle, le suivi de cette maladie insidieuse et complexe nécessite de nombreuses analyses. Le risque est alors que les décisions de réforme s’avèrent trop tardives, laissant le temps aux animaux excréteurs de contaminer leur environnement. Depuis le 5 avril 2024, le génotypage des animaux de race normande permet de déterminer leur statut de résistance à la maladie. Chaque femelle aura un indicateur très sensible, sensible, standard ou résistant.

Concernant les catalogues de taureaux issus des sélections Innoval et Origen Normande, un pictogramme indiquera leur caractère améliorateur en termes de résistance à la paratuberculose (RPTB) pour les générations suivantes, information déterminante pour les éleveurs exposés mais aussi pour les entreprises assurant la sélection. schémas. Les animaux trop sensibles finiront par être exclus de la reproduction.

En permettant d’identifier les femelles sensibles, le plan génomique intègre et renforce les outils développés depuis dix ans, qui ont déjà permis d’obtenir un statut pour chaque élevage et d’optimiser le dépistage. Les plans sanitaires proposés par le GDS, les indicateurs génomiques et les plans d’accouplement génomique proposés par les Entreprises de mise en œuvre s’affirment plus que jamais comme des outils complémentaires pour réagir de manière raisonnée et proportionnée face à la résurgence de cette maladie et à la variabilité de l’exposition des bétail.

Webinaire 26 juin – Notez la date dans votre calendrier !

Un webinaire sera organisé le 26 juin de 10h à 12h, à destination des conseillers en santé et génétique, des éleveurs, et de toute personne intéressée par le sujet. Inscriptions à venir.

1 GDS France, Fédération Nationale des Groupements de Défense Sanitaire, GDS GO Groupes de Défense Santé du Grand Ouest, Fédération des sociétés de conseil et de services en reproduction ELIANCE, Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (Oniris), APIS-GENE, société de financement et promotion des programmes recherche dans génomique bovins, caprins et ovins. LE travaux avoir aussi été prise en charge parler métaprogramme INRAÉ ASIG en tant que membre de projet PICSAR

QU’EST-CE QUE LA PARATUBERCULOSE ?

  • Une maladie difficile à appréhender à l’échelle du troupeau. – La maladie de Johne, dite « maladie de l’intestin blanc », est provoquée par une mycobactérie proche de celle de la tuberculose, très résistante dans le milieu extérieur, parfois persistante dans la microfaune (amibes des abreuvoirs…). Il s’agit d’une maladie inflammatoire de l’intestin dont l’évolution est systématiquement mortelle. Les veaux sont infectés au cours de leurs premières semaines de vie, généralement par contact avec l’environnement contaminé par les excréments d’animaux porteurs ou malades. Mais seuls les bovins adultes expriment la maladie. La maladie se manifeste par une entérite chronique, une perte de poids mais sans perte d’appétit ni fièvre. Sa complexité est principalement due au dépistage qui est difficile, notamment chez les jeunes animaux : la plupart des cas sont dits subcliniques alors que 10 % d’entre eux présentent des symptômes cliniques. Il n’existe aucun traitement et la vaccination reste imparfaite.
  • Une maladie sous surveillance répandue en France. – La maladie de Johne est une maladie qui nécessite une surveillance et une déclaration obligatoires et il est probable que son cadre réglementaire deviendra encore plus strict à l’avenir. En effet, sa prévalence est particulièrement élevée dans certaines régions, notamment le Grand Ouest, principalement en élevage laitier mais aussi en élevage allaitant.
  • Un impact économique pour les élevages et les filières. – Comme toute pathologie présente dans un troupeau, la paratuberculose entraîne des pertes économiques dues à son impact sur la production (1 kg à 2,5 kg de lait en moins par jour, selon le niveau de contamination de l’animal) mais aussi bien sûr sur les troupeaux lorsque les animaux meurent ou doivent être abattus prématurément. Le commerce des animaux, à l’origine de la propagation entre troupeaux, est fortement perturbé. L’ensemble du processus de suivi, de sélection et de réforme mobilise également des ressources financières. Ainsi, pour un Groupement de Défense Sanitaire (GDS) comme ceux du Grand Ouest, le coût est estimé à 250 000 € par département et par an. Selon une projection établie pour un élevage type, soit 100 vaches réparties sur une échelle représentative de sensibilité et de taux d’infection*, l’apport des indices génomiques augmente significativement l’efficacité du plan de gestion, et le gain économique attendu est atteint. près de 20 000 euros sur 10 ans.

*10 très sensibles dont 70% infectés ; 20 sensibles dont 30% infectés ; 50 standards dont 10% infectés, 20 résistants dont 5% infectés.

PLUS D’INFORMATIONS GRÂCE À LA GÉNOMIQUE

  • La clé du génotypage. – Accélérateur de connaissances, le génotypage est aujourd’hui un outil incontournable, tant dans la gestion de l’élevage que dans la gestion des programmes de sélection. Pour les éleveurs, il représente un excellent outil d’aide à la décision en matière de tri des femelles, applicable aux différentes stratégies d’élevage. Pour les schémas de sélection, c’est un outil de tri qui a déjà fait ses preuves dans le passé avec des index génomiques précis pour tous les caractères mais aussi dans la gestion des défauts génétiques (BLIND, Alopécie, etc.) et des gènes d. intérêt (sans corne, caséine…). La prise en compte aujourd’hui de la maladie de Johne renforce encore son intérêt pour tous les acteurs de l’élevage.
 
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