Un gigantesque arc-en-ciel aurait-il pu se former sur une exoplanète, à savoir une planète située en dehors du système solaire ? C’est la question que se posent les scientifiques. L’Agence spatiale européenne a publié ce vendredi un communiqué faisant état d’une découverte fascinante observée grâce au télescope Cheops.
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Pour comprendre, partons à 637 années-lumière de la Terre, là où se trouve la « déroutante » planète gazeuse Wasp-76b. Une planète « extrêmement chaude », à moitié plongée dans une « lumière insupportable », où « il pleut probablement du fer en fusion », selon Matthew Standing, chercheur à l’ESA. Les équipes du télescope ont détecté « pour la première fois » des « signes potentiels » d’un « effet de gloire semblable à un arc-en-ciel ».
Une découverte qui demande confirmation
“La gloire se forme lorsque la lumière passe entre une ouverture étroite, par exemple entre des gouttelettes d’eau dans des nuages ou du brouillard”, explique l’agence spatiale. Ce qui crée le plus souvent des anneaux de couleurs concentriques. Et d’ajouter que cet effet de gloire, “souvent observé sur Terre”, n’a été “observé qu’une seule fois sur une autre planète, Vénus”.
Cette découverte nécessite cependant confirmation. « Davantage de preuves sont nécessaires pour affirmer de manière concluante que cette intrigante « lumière supplémentaire » est une gloire rare », conclut Theresa Lüftinger, scientifique du projet pour la prochaine mission Ariel de l’ESA. Et d’en apprendre davantage, par la même occasion, sur toute l’étrangeté de cette redoutable planète Wasp-76b.
