La Chine affirme avoir créé un réacteur nucléaire « extensible » pour voyager vers Mars à des vitesses auparavant inimaginables

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Cela pourrait révolutionner la course à l’espace. Alors que des entreprises privées, notamment SpaceX d’Elon Musk, continuent de tester des lanceurs dans l’espace, la Chine n’est pas en reste. Le South China Morning Post a rapporté le 19 mars que des chercheurs de dix instituts de recherche chinois avaient réussi à développer une technologie de fission nucléaire qui pourrait propulser un vaisseau spatial dans l’espace d’une manière nouvelle et plus efficace.

Cette nouvelle technologie repose sur la capacité de réduire considérablement la taille d’un réacteur de 1,5 mégawatt nécessaire à la bonne propulsion du navire. Sur terre, ce réacteur pourrait tenir dans un conteneur et peser moins de 8 tonnes. Dans l’espace, il pourrait s’étendre jusqu’à atteindre la taille d’un bâtiment de 20 étages.

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Une conception plus simple à mettre en place et à armer sur les rampes de lancement. Selon les scientifiques à l’origine de ce projet, cela pourrait également permettre une meilleure viabilité des navires, mais aussi une plus grande vitesse de déplacement dans l’espace.

Un réacteur pour concurrencer les avancées d’Elon Musk

Si la Chine travaille à améliorer les transports spatiaux, c’est notamment pour être la première à effectuer un retour habité vers Mars. Selon les estimations de scientifiques chinois, la méthode de la fission nucléaire pourrait permettre le voyage en trois mois au lieu de sept pour les vaisseaux développés par SpaceX, fonctionnant à l’énergie fossile.

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La technologie utilisée pour parvenir à ce résultat repose sur l’utilisation du lithium pour refroidir le réacteur. En effet, après fission nucléaire à partir de noyaux d’uranium, ce réacteur produirait des températures pouvant atteindre 1 276 degrés Celsius. Bien supérieur à ce que l’on trouve dans les centrales nucléaires.

La combinaison inédite de deux technologies permettrait le fonctionnement du réacteur chinois

Ce sont précisément ces températures très élevées qui permettent aux composants chimiques sous forme liquide de se gazéifier et ainsi d’agir comme propulseurs. Tout cela pendant, si l’on en croit les premiers tests effectués, une dizaine d’années.

L’utilisation de lithium pour refroidir le réacteur est ce qui permet à cette invention d’être rétractable. Mais cela ne serait rien sans l’échangeur de chaleur, en tungstène, capable à la fois de réaliser des échanges d’énergie sans polluer les composants par d’autres et d’empêcher le passage du rayonnement. L’équipe de chercheurs a également déclaré vouloir utiliser des outils d’intelligence artificielle pour détecter d’éventuelles pannes dans le réacteur et pouvoir les éviter en amont.

 
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