Vierge Suicide.
Nouvelle page pour Ivan Jurićun peu plus d’un mois après avoir quitté la Roma après seulement 12 matchs. Le Croate arrive à Southampton, avec maintien en mission. Autant le dire, un travail presque suicidaire, avec seulement 6 points au compteur après 17 journées. Mais quand on a déjà entraîné Vérone et Turin, on a l’habitude de mettre les mains dans le cambouis. Le technicien a signé pour 18 mois avec l’idée fixe de stabiliser le club en Premier League.
En attendant son premier match sur le banc SaintsJurić a révélé ses vérités lors d’une conférence de presse : « Je sais que ce sera un travail très difficile. Dans l’histoire, personne n’est jamais resté en Premier League à partir d’une telle situation. Je pense que nous pouvons réaliser quelque chose d’exceptionnel, et les joueurs doivent être très motivés pour réaliser ce que personne d’autre n’a fait. Ce que j’aime vraiment, c’est rendre les joueurs meilleurs. Je suis obsédé : si vous me donnez un joueur qui vaut cinq (millions), au bout d’un an, il en vaut huit. J’aime travailler et analyser. ».
En toute confiance
Quand on lui parle de philosophie de jeu, Jurić ne tourne pas autour du pot. “ Peut-être que les gens ne connaissent pas le travail que j’ai fait à Turin ou à Vérone parce que nous n’avons pas joué en Europe, mais mon style est celui de l’Atalanta. Nous voulons appuyer haut et bien jouer. « . Pressing tout terrain, jeu offensif, la recette est connue, mais pas forcément simple à appliquer avec une équipe en difficulté.
Cette arrivée en sauveur après avoir été viré ne se serait pas faite sur un coup de tête : « A l’époque j’étais manager du Torino et j’y suis resté, mais j’ai toujours aimé l’idée de Southampton. Je connais beaucoup de joueurs pour cette raison. C’était mon souhait de venir ici. ». Si Jürgen Klopp voulait que son football ressemble à du heavy metal, son collègue a changé le tempo : « Quand j’étais jeune, j’aimais beaucoup le death metal, et je pense que c’est un peu comme ça que je vois mon style de football. »
Avec une équipe de morts-vivants, cela semble approprié
Aaron Ramsdale n’avait que quatre doigts pour sauver Southampton
Sportif
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