Parlant de son besoin d’être une autre personne lorsqu’il joue un match, sur son podcast The Bridge, Aurélien Tchouaméni s’interroge sur la perception des footballeurs en France.
Retour au micro pour le cinquième épisode de son podcast Le pontMis en ligne le 23 décembre, Aurélien Tchouaméni s’interrogeait sur la personnalité des footballeurs. Accompagné notamment de l’humoriste Omar Sy et de l’humoriste Fary, le défenseur et milieu français du Real Madrid (24 ans) a partagé son ressenti sur le fait de se sentir acteur lorsqu’il joue un match.
« Chez moi je suis Aurélien Tchouaméni, je suis moi-même. Mais quand j’entre sur le terrain, c’est un peu comme si j’entrais sur scène. C’est un autre personnage”, explique-t-il en disant avoir appelé Omar Sy pour lui demander conseil sur la manière de “basculer” entre sa vie privée et sa vie professionnelle. « Quels conseils devez-vous me donner pour que je devienne imperméable à tout ce qui se passe autour de moi ? lui a-t-il demandé en particulier.
« Parce qu’en vérité, quand on regarde le football et dans de nombreux domaines, le plus difficile n’est pas ce que l’on fait. (…) Le plus difficile, c’est tout ce qu’on fait. il y a autour, c’est se concentrer sur le chose principale (le point essentiel, ndlr). Lorsque vous parlez aux journalistes, vous êtes parfois bouche bée, car il y a des choses que vous ne pouvez pas dire. C’est un fait, c’est comme ça”, a expliqué le vice-champion du monde 2022.
“C’est en France que c’est un peu comme ça”
Face à lui, Fary a estimé que cette obligation d’être quelqu’un d’autre sur le terrain était une conséquence de ce qui serait exigé des footballeurs : « On ne peut pas avoir trop de personnalité, il faut rentrer dans un moule, on ne peut pas exister ». trop fort.
« C’est en France que c’est un peu comme ça », a convenu Aurélien Tchouaméni avant d’arriver à une autre conclusion. “J’ai l’impression qu’on est aimé et détesté à la fois”, a-t-il déclaré, après avoir entendu Omar Sy souligner une “particule chez les footballeurs en France”.
Malgré tout, Aurélien Tchouaméni a tenu à relativiser, notamment face à Fary qui s’inquiétait de son temps libre. « Quand tu termines le match, tu es calme. Par contre, on ne peut pas beaucoup bouger.