Matthieu Dreyer est passé par l’AS Saint-Étienne alors que le club évoluait en Ligue 2. D’abord arrivé pour remplacer Étienne Green, il a fini par devenir titulaire le temps de quelques matches, avant l’arrivée de Gautier Larsonneur au club. Au sein du club stéphanois, il a également vécu une situation de fin de contrat qu’il a évoqué lors d’un entretien pour BBH Itw. Dreyer a surtout tenu à rendre hommage à ses différents entraîneurs, et notamment à Olivier Dall’Oglio.
Matthieu Dreyer (ancien gardien de l’ASSE) : « Un moment difficile… Disons que, quand on arrive en fin de contrat et qu’on ne sait pas ce qui va se passer, on peut se poser beaucoup de questions. Mais personnellement, je l’ai toujours pris avec beaucoup de prudence. Avec le recul je me suis dit : si jamais ça doit s’arrêter, j’ai des choses prévues à côté et je n’ai pas forcément à m’inquiéter. Cela dit, c’est vrai que ce n’est pas une situation. évident.
J’ai eu la chance de ne jamais avoir été blessé, mais je pense que pour ceux qui ont eu des blessures, c’est compliqué. Vous réfléchissez, vous vous demandez comment vous allez revenir, si vous retrouverez vos sensations et votre niveau. Moi, honnêtement, je ne peux pas dire que j’ai vécu des moments vraiment difficiles. Alors oui, peut-être que ma carrière aurait été différente si j’avais fait d’autres choix, mais franchement, j’ai apprécié tout ce que j’ai vécu. C’était vraiment génial. Encore cet après-midi, je l’ai dit : on rencontre des amis, on crée des liens incroyables, et au final, c’est ça qui va rester.
Dall’Oglio au sommet pour Dreyer ?
« Concernant les entraîneurs des gardiens, je dois en citer plusieurs, car ils ont tous compté. Le tout premier fut Jacky Nardin, à Sochaux. Il a été mon premier entraîneur de gardiens. Il a cru en moi et m’a presque tout appris. Ensuite, il y a Olivier Lagarde, désormais à Auxerre. Il a apporté des méthodes de travail innovantes et créé des liens exceptionnels.
A Saint-Étienne, j’ai eu deux entraîneurs notables : Jeff Bénédik, qui y est actuellement, et Olivier Tingry. Ils ont vraiment apporté une autre vision. En fait, parmi les gardiens de but, c’est presque une petite « secte ». Vous partagez tellement de choses, même en dehors du football, que cela change complètement votre façon d’aborder votre métier.
Parmi les entraîneurs, je me souviens aussi d’Olivier Dall’Oglio, que j’ai eu à Saint-Étienne. Je pense qu’il est l’un des meilleurs entraîneurs que j’ai eu. J’ai eu la chance de rencontrer de très bons entraîneurs un peu partout, mais c’est vrai que les entraîneurs des gardiens marquent plus, car la complicité est plus particulière.