Quatre mille policiers mobilisés, un dispositif de sécurité “extrêmement renforcé”la présence d’Emmanuel Macron dans les tribunes… Le match France-Israël, prévu jeudi 14 novembre au Stade de France, se jouera dans le contexte politique lourd de la guerre au Moyen-Orient. Pour le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, si “personne n’est insensible à ce contexte lourd et pesant”il faut “faire en sorte que cela reste un match de football”, a-t-il déclaré mercredi 13 novembre, lors d’une conférence de presse. Un contexte tellement particulier qu’on en oublierait presque que la rencontre a un enjeu sportif pour les Bleus. L’enjeu est leur qualification pour le Final 8 de la Ligue des Nations.
Sans Kylian Mbappé, absent sans motif officiel, ni Ousmane Dembélé, forfait pour causedouleur dans l’ischion droit et remplacé par Kingsley Coman, qui est à nouveau “en pleine possession de ses moyens”L’équipe de Didier Deschamps n’a plus qu’un point à prendre pour valider sa qualification pour le prochain tour. Tant que la Belgique, actuellement troisième et adversaire de l’Italie dans le même temps, sera tenue à trois points d’écart avant la dernière journée de la phase de poules, l’équipe de France pourra envisager la suite sereinement.
Avec cette qualification à l’esprit, il n’y a donc aucune urgence de résultats. Didier Deschamps considère de toute façon la Ligue des Nations comme une compétition idéale pour tester, plutôt que comme un tournoi crucial. L’entraîneur ne cesse de répéter depuis septembre que son objectif est avant tout de donner du temps de jeu à des joueurs qui n’en auraient normalement pas autant.
Après tout, le remplaçant d’Antoine Griezmann dans son onze de départ n’est toujours pas connu. L’essai de Michael Olise dans un rôle de n°10, déjà face à Israël (4-1 le 10 octobre), n’a pas été concluant. Depuis l’Euro, où les Bleus n’ont pas impressionné par leur jeu, il règne une forme d’incertitude. Deschamps a du pain sur la planche pour trouver sa formule gagnante d’ici la Coupe du monde 2026, pour laquelle les Bleus doivent déjà se qualifier (les éliminatoires débutent fin mars).
Jeudi, il devra donc se passer de Mbappé, mais aussi d’autres titulaires potentiels comme Aurélien Tchouameni et des absents de longue date, Lucas Hernandez et Paul Pogba, que le coach n’a pas oublié. Mais il pourra s’appuyer sur N’Golo Kanté, choisi pour porter le brassard de capitaine. « Je ne vous dis rien, il parle peu, mais il existe d’autres formes de leadership. Même sans brassard, il a toujours été un leader et bénéficie de la reconnaissance de tout le groupe. » a expliqué Didier Deschamps. Le milieu de terrain de 33 ans qui évolue en Arabie Saoudite est l’un des trois seuls joueurs du groupe à avoir plus de 30 ans (avec Jonathan Clauss et Lucas Digne).
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