Assis dans son fauteuil, le fusil reposant sur sa poitrine, Pascal Kaczmarczyck tire des plombs, sa couverture de point sur ses genoux. «Nous ne savons même pas comment il le fait. Il a un cadeau. Cela me donne presque envie de faire couper les deux jambes », plaisante Laurent Lefevre, volontaire à la retraite et soignant de Pascal.
10.8, 10.7, 10.9, la régularité du tireur d’Eurélien est étonnante. «Ils ont changé les scores il y a quelques années, il est maintenant joué par des dixièmes de point. 10.9 étant le maximum de points possibles », explique Laurent.
Depuis près de quinze ans, Pascal Kaczmarczyck tire des fusils:
Petite caractéristique, Pascal tire la bouche. Plus précisément, il tire à l’aide d’un petit carré en plastique qu’il place délicatement sur sa détente. C’est avec un léger mouvement des lèvres que le tireur d’élite active le mécanisme. “Ça va là-bas, mais quand il fait froid, nous bavardons un peu nos dents, cela perturbe le coup”, rit Pascal.
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