Justine Mettraux, 8e, première femme internationale, première femme

Une dernière nuit du chaos pour terminer. Comme ses compagnons dans le malheur, Justine Mettraux n’a pas été épargnée par les conditions de cette tournée mondiale. Si c’était le cas tout au long de sa course, c’était aussi le cas dans ces dernières heures. En question? Un vent très modifiable de 10 à 25 nœuds en carreaux, des rafales dépassant 30 nœuds, des mers de 3,5 à 4 mètres et des dommages majeurs à la voile de main…

Fidèle à son tempérament, les Suisses se sont maintenues jusqu’à la fin. Dans le top 10 lors de la descente de l’Atlantique, se battant avec Clarisse Crémer, Samantha Davies et Benjamin Dutreux dans l’océan Indien, elle a réussi à rattraper le groupe devant elle à Tasmanie. En ne lâchant jamais, elle a réussi à résister aux dommages – problème J0, problème de moteur – pour entrer dans le top 10 et s’y accrocher. À la veille de l’arrivée, la torsion finale: Justine doit progresser même si sa voile de main-d’œuvre est déchirée. Cela l’a forcé à naviguer sous trois récifs au cœur de la baie de Bisque entre deux dépressions, une épreuve exténuante pour le corps.

En terminant huitième, elle est donc la première marin et la première internationale de cette édition. Hier, à son arrivée, Jérémie Beyou, avec qui elle a partagé certains aspects de sa préparation (elle navigue à bord de l’ex-charlat 1), était très complémentaire d’elle: “Justine, c’est une marin d’or, c’est incroyable ce qu’elle a fait.”

 
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