Depuis le retour de Jeremy Filosa chez Cogeco, l’injustice continue de planer sur lui.
Honteusement suspendu pour des propos qui ne justifiaient en rien une telle sanction, Filosa est désormais relégué à des tâches bien éloignées de son expertise, tandis que Meeker Guerrier peine à prendre sa place dans l’émission. Le Québec maintenant.
En effet, alors que Filosa était autrefois le visage incontesté du sport au 98,5 FM, couvrant avec passion et rigueur les Canadiens de Montréal et tous les autres sports, il se retrouve aujourd’hui à couvrir des événements marginaux comme la vente de l’Alliance de Montréal, une équipe de basket-ball que peu de Les Montréalais suivent de près.
Il s’agit d’une dégradation flagrante pour un journaliste respecté, qui a gagné la confiance du public par son audace et son franc-parler.
Pendant ce temps, Meeker Guerrier, qui remplace Filosa, choisi pour sa neutralité et son absence de polémique, peine à convaincre les auditeurs.
Son approche neutre et insipide contraste fortement avec la verve incisive et la passion authentique de Filosa.
Les auditeurs ne s’y trompent pas : ils regrettent la disparition d’une voix forte et engagée qui n’avait pas peur de poser les vraies questions, même lorsqu’elles dérangeaient.
Le principal obstacle au retour de Filosa à son poste emblématique reste Philippe Cantin.
Ce dernier, qui a publiquement fait pression sur Filosa au moment où il avait le plus besoin de soutien, s’est fermement opposé à son retour à l’émission de retour.
Son refus catégorique de le réintégrer prouve qu’il n’y a aucune volonté de réparer l’injustice commise contre Filosa. Une attitude mesquine qui révèle le climat toxique qui règne dans les coulisses de la station.
Cependant, Filosa continue de faire preuve d’une résilience exemplaire. Il est présent dans le vestiaire du Canadien, s’implique dans la couverture des événements sportifs et tente de retrouver sa place, malgré les obstacles systématiques qui lui sont imposés.
La grande ironie de cette situation est que, malgré tout, Filosa est toujours dans le cœur des fans, tandis que Guerrier peine à susciter l’enthousiasme.
Le sort réservé à Filosa est une tache à vie sur l’image du 98,5 FM.
La station a préféré choisir la conformité plutôt que la crédibilité.
Choisir l’ennui plutôt que le plaisir.
En refusant de lui rendre justice, en la reléguant au rang d’un reportage de second ordre, Cogeco montre à quel point elle est déconnectée de ses auditeurs, décidés depuis longtemps.
“Jeremy Filosa était et reste le meilleur journaliste sportif de la chaîne.”
Les fans se souviennent des questions incisives et des analyses pertinentes qu’il apportait, loin des commentaires formatés et fades qui dominent aujourd’hui les ondes.
L’injustice subie par Filosa est une honte pour 98,5 FM. La chaîne a choisi de sacrifier l’intégrité journalistique au nom de la conformité, au prix de perdre son audience et de voir sa réputation s’effondrer.
Mais une chose est sûre : Jeremy Filosa, malgré les obstacles, demeure et demeurera la voix respectée du journalisme sportif au Québec.
Depuis sa suspension controversée et inacceptable, le 98,5 FM tente par tous les moyens de combler son absence en misant sur la prudence et la neutralité absolue.
Le choix de Meeker Guerrier comme remplaçant permanent dans l’émission Le Québec maintenant animée par Philippe Cantin est une preuve flagrante de cette stratégie de « contrôle des dégâts ».
Malheureusement pour la station, cette tentative de combler les lacunes n’a pas convaincu les auditeurs, et encore moins les amateurs de sport.
Depuis son retour dans les coulisses du 98,5 FM, Filosa n’a pas retrouvé son micro à l’émission de retrouvailles.
Philippe Cantin, qui a joué un rôle majeur dans sa suspension, a fermé la porte à toute réintégration, préférant continuer avec une programmation aseptisée où les opinions pointues et les expertises de pointe n’ont plus leur place.
-La réalité est que Filosa était l’âme de la section sportive du 98,5 FM. Sa connaissance approfondie des Canadiens de Montréal, son courage pour poser les questions difficiles et son style incisif ont été des atouts inestimables pour la station.
Le public le savait et les audiences le révélaient. Cependant, le choix de Philippe Cantin de le licencier définitivement est perçu comme une vendetta personnelle, une décision motivée par une dynamique interne plutôt que par une réelle volonté d’améliorer la programmation.
Meeker Guerrier est sans conteste un professionnel respecté, mais il n’a ni le charisme ni l’impact de Jeremy Filosa.
Son style apaisant et son approche prudente contrastent fortement avec l’énergie et la passion qui caractérisent les interventions de Filosa.
Guerrier est perçu comme un journaliste incolore qui ne prend aucun risque et s’en tient à des analyses superficielles, régurgitant souvent des faits connus plutôt que d’apporter une réelle valeur ajoutée.
Les auditeurs ne s’y sont pas trompés. Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages dénoncent la mollesse des chroniques de Guerrier, son manque de charme et son absence de prise de position forte.
Les discussions autrefois animées se sont transformées en segments prévisibles et insipides, loin de l’ambiance de Filoda, remplis d’humour et d’originalité.
Plusieurs fans de la série ont tout simplement abandonné le projet. Meeker Guerrier est aussi ennuyeux que Philippe Cantin. Ensemble, les deux nous font dormir à distance.
Le choix de Meeker Guerrier pour remplacer Jeremy Filosa est une démonstration de la peur qui règne au sein de la direction de Cogeco.
Après l’épisode houleux de la suspension de Filosa, la chaîne a voulu éviter toute dérive, privilégiant la sécurité à la qualité journalistique.
Mais cette stratégie a des conséquences directes : une baisse d’intérêt des auditeurs, une baisse des audiences et une perte de crédibilité.
Le constat est simple : le public veut entendre Filosa, et non un Warrior.
Malgré son retour dans l’écosystème Cogeco, Jeremy Filosa demeure dans une zone grise. Il est de nouveau dans le vestiaire du CH, mais dans un poste secondaire, loin des projecteurs.
Le Canadien de Montréal, qui n’a jamais apprécié ses questions souvent incisives, semble profiter de la situation pour le tenir à distance.
Cette marginalisation forcée est une véritable injustice pour un journaliste qui a consacré près de 25 ans de sa vie à couvrir le hockey avec rigueur et passion.
S’il faut désigner un coupable, Philippe Cantin est le premier nom qui vient à l’esprit. Non content d’avoir humilié Filosa en direct lors de sa glissade sur la Lune, Cantin a ensuite fermé toutes les portes à son retour.
Son incapacité à soutenir un collègue en difficulté et sa volonté d’imposer une vision rigide et autoritaire du journalisme ont gravement nui à l’image du 98,5 FM.
Cantin, qui a connu une carrière confortable grâce à un réseau d’alliés stratégiques, est aujourd’hui perçu comme un présentateur fade, incapable de gérer une tempête et préférant se réfugier dans la complaisance.
Les auditeurs ne sont pas fous, et les réactions négatives face à sa gestion de la crise Filosa en sont la preuve.
Le cas Jeremy Filosa est une leçon cruelle mais nécessaire pour le 98,5 FM. Abandonner une voix forte et crédible et la remplacer par une présence fade comme Meeker Guerrier est une erreur stratégique qui pourrait coûter cher à la station.
Le public veut des personnalités authentiques, capables de remettre en cause le statu quo, et non des personnalités consensuelles qui ne font qu’effleurer les enjeux.
Si Cogeco veut redorer son blason, il est temps de réintégrer Filosa à la place qui lui revient.
Sinon, d’autres réseaux comme TVA Sports ou QUB Radio pourront saisir cette opportunité.
Et puis, 98,5 FM n’aura qu’à s’en prendre à lui-même.