Bienvenue en Euroligue… Euh, plutôt dans la nouvelle version de la Ligue des Champions. A deux journées de la fin, rien n’est joué : le membre du top 8 n’est pas à l’abri de finir en barragiste, et le joueur barragiste peut toujours s’asseoir sur le banc des éliminés en un rien de temps. Un format assez apprécié par nos clubs français qui, à l’exception du « petit » Le PSG, a quasiment assuré sa présence en février au moins. Et pour les autres, qu’est-ce que cela signifie ?
Le plus dur est sans doute de rester au sommet. Les deux derniers vainqueurs de la C1 ont sans doute préféré l’ancien format. Equipes porte-drapeaux du football européen, habituées depuis trois ans à croiser successivement le fer lors des phases finales, les Madrilènes et les Citoyens leur football balbutie après six jours. Réal Madrid (20e et provisoirement barragiste) et son Mbappé en grande forme doit absolument s’imposer à domicile contre Salzbourg mercredi soir, tout comme City de Guardiola (22e) qui affrontera Paris au même moment, dans un match ultra-décisif dans la course aux barrages, avec des pointes de frayeur. Miam !
En voici deux qui ont trouvé le coffre-fort. LE Rouges sous Arne Slot, le Blaugrana sous Hansi Flick. Après six journées, Liverpool et Barcelone se disputent la première place de cet étrange championnat. Avantage Liverpool, solide leader au bilan jusqu’ici sans faute, avant d’affronter la surprise Lille ce mardi soir : 6 victoires, 18 points, 13 buts marqués, un seul encaissé. Défense de fer, attaque efficace sans superflu. Ce qui est tout le contraire du Barça dont le trio offensif casse tout cette saison. Deuxième avec 15 points, l’équipe de Barcelone se déplace à Lisbonne pour affronter Benfica, avec pour objectif de rattraper ses homologues de la Mersey et de devenir co-meilleure équipe d’Europe lors de cette première partie de saison 2024-2025. . Avec Robert Lewandowski en feu et actuellement meilleur buteur de C1 (7 buts en 6 matchs). Il y a même Ansu Fati dans le groupe, malgré son récent statut de indésirable.
Plutôt que de se battre contre Liverpool, Barcelone, Arsenal et consorts, les Parisiens devront se battre pour les play-offs, au coude à coude avec des invités surprises… En l’occurrence le PSV Eindhoven, le Dinamo Zagreb et le VFB Stuttgart. UN s’aligner qui sent la Ligue Europa, et pourtant. Quand Paris (25e) devra riposter face à City, le PSV (23e) et Stuttgart (26e) respectivement disposent de voyages abordables à Belgrade (31e) et à Bratislava (35e). En revanche, il sera plus élevé pour Zagreb (24e et dernier barragiste juste devant Paris), au périlleux parcours jusqu’aux Emirats d’Arsenal (3e).
Les deux invités surprises aux portes du top 3 n’ont jamais été aussi proches d’une qualification directe pour les huitièmes. Le Bayer Leverkusen, champion d’Allemagne en titre et quatrième de C1, arrive confiant en ses forces au Metropolitano de l’Atlético de Madrid (11e), restant sur douze victoires toutes compétitions confondues. Mais l’enjeu sera de taille ce mardi, face à des Espagnols qui jouent les trouble-fête en Liga. Une adversité qu’Aston Villa (4e), qui jouera un peu plus tôt à l’extérieur sur le Rocher de Monaco, face à un ASM 16e et barragiste, désireuse d’oublier ses deux derniers revers subis dans la compétition (Benfica puis Arsenal, ce qui cause décidément bien des ennuis à nos clubs français). LE Villas d’Unai Emery, resté en tête du classement depuis le début de la compétition, peut, en cas de victoire, frôler une qualification directe, et ainsi prouver à l’Europe qu’il n’y a pas qu’une bonne Premier League club.
-Au coude à coude avec une dixième et une neuvième place, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund, les deux équipes phares du football allemand, sont sur deux dynamiques bien différentes. En forme et leaders du championnat, les Bavarois peuvent se rapprocher d’une qualification directe en huitièmes de finale s’ils battent Feyenoord (18e) Mercredi. Au marasme après trois défaites en championnat et avec un entraîneur sur la sellette, le BvB est dans la même situation que son compatriote en C1. Une victoire à Bologne, presque éliminée (33e) mardi soir permettrait au dernier finaliste de la Ligue des champions d’entrevoir également une qualification directe vers le prochain tour, et d’éviter de s’enliser dans la crise du club de la Ruhr.
Dans cette mission, le Borussia peut compter sur une individualité, celle de Serhou Guirassy. Le Guinéen, deuxième meilleur buteur de C1 cette saison avec Raphinha (six buts en autant de matches), semble polariser tout le potentiel offensif des Allemands. Restant sur la même dynamique que sa folle saison dernière avec Stuttgart (30 buts en autant de matchs), Guirassy sera LE joueur à suivre lors de cette 7e journée de C1. Sachant que ses trois derniers buts ont été inscrits lors de matches importants (Leverkusen et doublé contre Barcelone), l’international guinéen devrait tourner ce mardi soir en Italie.
En parlant de football, exactement. A l’exception de Bologne, les équipes italiennes ont décidé de se placer ni trop bas ni trop haut cette saison en Ligue des Champions. Eh bien, l’Inter tient toujours sa place avec une sixième place et peut même grimper plus haut en cas de victoire contre le Sparta Prague mercredi, quand les autres sont aimantés entre eux, entre les 12e et le 14e lieu. Barrages, AC Milan (12e), Atalante (13e) et la Juventus (14e) peuvent gratter leur ticket pour les play-offs (voire plus) s’ils prennent des points. Le premier et le deuxième reçoivent respectivement Gérone (30e) et Sturm Graz (29e), quand le troisième déménage à Bruges. Oui, le football italien se porte bien.
Ils pourraient nous quitter cette semaine
Bonjour les calculs d’apothicaire. Neuf clubs non playoffs peuvent encore espérer une qualification lors de ces deux dernières journées de poules (PSG, Stuttgart, Shakhtar, Sparta Prague, Sturm Graz, Gérone, Belgrade, Salzbourg). Le calendrier infernal de la nouvelle Ligue des Champions ne facilite pas leurs affaires. Hormis Stuttgart qui affronte le Slovan Bratislava, déjà éliminé, toutes les équipes citées affronteront des équipes mieux classées. Préparons-nous à gronder !
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