Laveuse gratuite | L’équipe du quart de siècle du Canadien : la triste réalité

On le savait déjà, mais la composition de l’équipe d’étoiles des Canadiens de Montréal pour le plus récent quart de siècle, choisie par la LNH, nous a replongé dans une triste réalité, comme une légère gifle : le fan de le CH n’a pas été très béni avec des attaquants depuis 25 ans.

Un seul des trois membres de la première équipe offensive d’étoiles, Alex Kovalev, a réussi une saison de plus de 80 points. Il n’a réussi l’exploit qu’une seule fois au cours de ses quatre années à Montréal. Il est arrivé chez le Canadien dans la trentaine, rappelons-le.

Saku Koivu n’a récolté plus de 70 points qu’à deux reprises en 13 saisons à Montréal, mais jamais plus de 75. Tomas Plekanec n’a réussi à atteindre les 70 points qu’une seule fois.

Parmi les trois plus grandes étoiles offensives du Canadien dans ce XXIe siècle, un seul a obtenu plus de 75 points, une seule fois, et ce même Kovalev est le seul à avoir atteint 30 buts. Avec trois d’entre eux, ils ne comptent que trois saisons à plus de 70 points…

Mais quand on y pense, Kovalev, aussi électrisant soit-il, avait la réputation de « se montrer ». un match sur quatre, Koivu n’est jamais devenu le premier centre espéré et Plekanec, un valeureux guerrier, a d’abord été considéré comme un grand joueur défensif, sans toutefois être tout près de remporter le Trophée Selke.

C’est sans doute pour cela qu’on a, dans l’imaginaire collectif, ce sentiment d’échec depuis 25 ans. Cependant, le Canadien a remporté 11 rondes des séries éliminatoires, atteint trois finales à quatre, dont une finale de la Coupe Stanley en 2021, et a connu plusieurs saisons à plus de 100 points sous l’ère Marc Bergevin.

Chacune de ces périodes de succès, entrecoupées de saisons difficiles, dépendait des gardiens. D’abord José Théodore, vainqueur des trophées Hart et Vézina en 2002, et membre de la deuxième équipe d’étoiles, et Jaroslav Halak et ses exploits au printemps 2010. Puis Carey Price, également lauréat des trophées Hart et Vézina en 2015, le leader de tous les temps en termes de victoires pour le Canadien. Qui sait, sans l’arrivée de Chris Kreider en séries éliminatoires en 2015, Price aurait pu mener Montréal à la finale à deux reprises.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE ARCHIVES

Jaroslav Halak et Carey Price en 2009

Les trois administrations qui ont précédé la mise en place de l’actuelle ont commis des erreurs dans le projet. Il y a eu la période des Bœufs de l’Ouest sous le régime de Serge Savard dans les années 1990 ; Jason Ward a préféré Marian Hossa et Éric Chouinard à Simon Gagné sous le règne de Réjean Houle. Puis David Fischer a été repêché avant Claude Giroux en 2006, Andrei Kostitsyn devant Jeff Carter et Ryan Getzlaf en 2003, et Cory Urquhart devant Patrice Bergeron la même année… Mais les chaudes soirées montréalaises ont aussi ruiné certaines carrières prometteuses.

La deuxième équipe d’étoiles compte au moins quelques buteurs. Max Pacioretty, préféré à Plekanec par notre trio battre du Canadien composé de Guillaume Lefrançois, Richard Labbé et Simon-Olivier Lorange, a réussi quatre saisons de 30 buts ou plus à Montréal, dont trois de 35 buts ou plus, mais il n’a jamais récolté 70 points.

Brendan Gallagher, un modèle de ténacité et de courage, a atteint la barre des 30 buts à deux reprises, mais il n’a jamais connu une saison avec plus de 54 points.

L’autre membre du trio, Nick Suzuki, ne devrait pas tarder à éclipser tous les autres. Après sa saison de 77 points, dont 33 buts, l’an dernier, il est en route vers une saison de 84 points, dont 25 buts, à seulement 25 ans.

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Cole Caufield, en passe de marquer 43 buts et près de 80 points, entrera bientôt dans la conversation. A son rythme, il devrait rejoindre Mark Napier à 28 ans d’ici la fin de la saison.e rang dans l’histoire du club pour le nombre de buts en carrière avec le CH. Et ça va probablement percer top 30 l’année prochaine à 25 ans, devant Yvon Lambert et Bobby Smith.

La situation est moins sombre en défense. Andrei Markov a disputé 990 matchs en carrière, tous avec le Canadien, et a amassé 572 points, soit sept saisons de plus de 40 points, trois de 50 points ou plus.

Il y aurait matière à débat entre PK Subban et Shea Weber, échangés l’un contre l’autre. La presse a choisi Subban avec la première équipe et la LNH a préféré Weber. Ce dernier était un redoutable leader, mais il est arrivé à Montréal plutôt épuisé, loin de ses belles saisons offensives avec les Predators de Nashville. En 275 matchs à Montréal, Weber a récolté 146 points, mais il a également bloqué d’innombrables tirs et solidifié la défense devant Price. Cela lui a valu une sixième place dans la course au Trophée Norris en 2017, mais autrement jamais une top 10.

En 434 matchs avec les Canadiens, Subban a amassé 278 points, a connu trois saisons de plus de 50 points, a remporté le trophée Norris en 2013 et a été finaliste en 2015. Surtout, il a amassé 38 points en 55 matchs des séries éliminatoires pour Montréal.

Jeff Petry malgré ses huit saisons à Montréal, ses 248 points en 508 matchs, pour 11e rang dans l’histoire du club, devant Jean-Guy Talbot, Tom Johnson, Petr Svoboda, Mathieu Schneider, Émile « Butch » Bouchard, Éric Desjardins et Sheldon Souray, a été ignoré autant par la LNH que par La presseau profit de Souray. Le divorce acrimonieux entre le Canadien et lui a-t-il laissé des traces ?

Citation du jour

PHOTO JOHN E. SOKOLOWSKI, USA AUJOURD’HUI SPORTS

JT Miller

Je ne veux pas ouvrir cette porte. Je suis membre des Canucks aujourd’hui et demain. Ce qui doit arriver arrivera. Je me prépare pour le prochain match.

Centre des Canucks de Vancouver JT Miller

Miller était sur le point de passer aux Rangers de New York ce week-end et les Canucks ont même envisagé de le retirer de l’alignement samedi, mais l’entente a échoué, rapporte l’éminente Elliotte Friedman. Cet attaquant des Canucks de 31 ans a récolté 103 points l’an dernier. Il en compte 31 en 35 matchs cette saison, mais il a dû s’absenter pour des raisons non divulguées en début de saison. Il serait en désaccord avec l’autre star offensive du club, Elias Pettersson. Miller joue la deuxième saison d’un contrat de sept ans avec un salaire annuel de 8 millions.

 
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