Les deux premiers finishers du Vendée Globe, invités de franceinfo, reviennent sur leur expérience après avoir passé deux mois en mer.
Publié le 19/01/2025 22:57
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Les deux premiers finishers de la 10ème édition du Vendée Globe, Charlie Dalin et Yoann Richomme, « bien célébré » leur retour sur la terre ferme, ont-ils déclaré sur Franceinfo dimanche 19 janvier. Ils étaient également heureux « trouver un lit qui ne bouge pas » après avoir fait « micro-siestes » pendant deux mois.
La fatigue est le « le plus grand élément » à prendre en compte pendant la course lorsque « nous n’avons pas trop de problèmes techniques »explains Yoann Richomme. « Heureusement, nous venons de plusieurs années sur le circuit de la Solitaire du Figaro qui nous entraîne à faire des micro-siestes »souligne celui qui est arrivé deuxième de ce Vendée Globe 2024. “Là-bas, nous faisons les (siestes) par tranches d’environ une heure, mais c’est limité à environ 4-5-6 heures par jour, pas beaucoup plus.”
Autre « un plaisir simple, mais vraiment agréable »ajoute Charlie Dalin, pour pouvoir “prendre une douche chaude”. Celui qui a réalisé le premier cette course autour du monde à la voile, sans escale et sans assistance, avoue qu’il « impossible de prendre une douche pendant le Vendée Globe »même s’il avait “un savon spécial qui fonctionne avec de l’eau salée”.
-Charlie Dalin qui se disait “surpris” voir Yoann Richomme « également à l’aise dans les mers du Sud » pour sa première tournée mondiale en solo. “J’avais l’impression qu’il avait fait ça toute sa vie.”
Concernant le nouveau record (64 jours et 19h22) établi par Charlie Dalin, Yoann Richomme estime que “compte tenu du scénario météorologique” de cette 10ème édition du Vendée Globe, cela semble difficile à réaliser. “Tant que les bateaux ne voleront pas complètement, ce qui constitue le prochain développement technologique dans environ quatre ans, je ne pense pas que nous y parviendrons.”ajoute celui qui avait 9’30 d’avance sur Charlie Dalin au passage du Cap Horn (Chili), dernière marque obligatoire avant les Sables-d’Olonne (Vendée).
Le temps favorable est “une partie très importante de ce disque”confirme Charlie Dalin qui, arrivé le premier mardi aux Sables-d’Olonne, a mis plus de neuf jours sur la précédente marque signée Armel Le Cléac’h lors de l’édition 2016/2017 en 74 jours et 3h35.
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