Il est l’un des trois plus grands biathlètes de l’histoire avec Ole-Einar Bjoerndalen et vous ?
Oui, clairement. Nous avons tous des qualités très différentes. A la fin de la saison, je pense que Bjoerndalen aura sa marque dans l’Olympisme, moi le général et ensuite Johannes le fait d’avoir été l’athlète le plus titré. Je ne m’aventure jamais dans des comparaisons pour savoir qui est le meilleur, nous ne sommes pas dans ce calcul, mais je pense que d’après ce que nous avons montré tous les trois, il y a une sorte d’hégémonie par rapport à ceux qui arrivent derrière, sans manquer de respect à personne. Pour moi, il aurait eu la possibilité de se retrouver seul (en haut des charts) s’il avait voulu continuer une année de plus notamment, et peut-être un peu comme je l’ai fait aussi en m’arrêtant un peu avant ce qui semblait cohérent pour beaucoup. Il montre aussi qu’il n’a jamais cherché à se démarquer et, là-dessus, je me retrouve dans sa démarche.
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