Depuis son arrivée à Long Island, la figure légendaire de la LNH Lou Lamoriello tente de ramener les Islanders parmi l’élite.
Mais après six années de gestion chaotique, marquées par des décisions douteuses et un manque de vision à long terme, la patience des supporters et des propriétaires semble sur le point d’atteindre ses limites.
Lamoriello est passé d’une légende… à une blague…
A 82 ans, Lamoriello fait face à des rumeurs de licenciement croissantes, alimentées par les échecs répétés de son équipe.
Et dans l’ombre, un nom commence à circuler : celui de Patrick Roy. L’actuel entraîneur des Islanders, une fois séduit par les promesses de Lamoriello, pourrait bien envisager de prendre la relève… à titre de directeur général.
Les Islanders traversent une période sombre, avec une fiche de 15-18-7, bon pour l’avant-dernière place de la Conférence Est. Leur situation actuelle est le résultat direct de la gestion à court terme de Lamoriello, qui a systématiquement sacrifié l’avenir pour tenter de rester immédiatement compétitif.
Les statistiques accablantes sont devenues la honte de la LNH.
27e pour les buts marqués depuis 2018 : Avec une moyenne de seulement 2,81 buts par match, les Islanders font partie des équipes les moins offensives de la ligue.
10,5% en avantage numérique cette saison : Un taux historiquement bas, qui place l’équipe parmi les pires performances de l’histoire de la LNH.
Bassin d’espoirs inexistant : Les Islanders n’ont pas été repêchés au premier tour lors de quatre des cinq derniers repêchages.
Ces chiffres illustrent une équipe sans direction claire, coincée entre un noyau vieillissant et l’absence de relève.
Lamoriello a également pris une série de décisions controversées, affaiblissant encore davantage l’équipe :
Devon Toews (2020) : Échangé contre deux choix de deuxième ronde qui n’ont jamais joué dans la LNH. Toews est devenu l’un des meilleurs défenseurs de la LNH avec l’Avalanche du Colorado.
Bo Horvat (2023) : Acquis au prix d’un choix de première ronde qui est devenu Axel Sandin-Pellikka (futur défenseur vedette), Horvat a signé un contrat de 8,5 millions de dollars jusqu’en 2031, une somme difficile à justifier pour un joueur avec 35 points cette année. saison.
Pierre Engvall (2023) : Un contrat de 21 millions de dollars sur sept ans pour un joueur qui a débuté la saison dans la Ligue américaine. Et cela a déclenché un conflit entre Roy et Lamoriello, car l’entraîneur déteste ce joueur et le directeur général a ordonné qu’il soit rappelé de la Ligue américaine.
Ce fut l’un des premiers points de friction entre Roy et Lamoriello : l’utilisation des joueurs.
Roy a également exprimé son désir de donner plus de temps de glace à de jeunes joueurs comme Simon Holmström, mais Lamoriello aurait insisté pour garder des vétérans comme Jean-Gabriel Pageau dans des rôles de premier plan.
Lamoriello défend son joueur qu’il a signé pour 6 ans et 30 millions de dollars alors qu’on parle d’un plombier de bas niveau. Sans oublier qu’il a sacrifié les choix de 1ère et 2ème ronde pour l’obtenir.
Ces désaccords se sont enflammés sur la place publique.
Roy, par exemple, a suggéré lors d’une conférence de presse que l’équipe qu’il dirigeait était « vieillissante et manquait de profondeur », une critique à peine voilée de la construction de l’équipe par Lamoriello.
Lors d’une altercation verbale, Roy aurait critiqué Lamoriello pour son manque de soutien dans l’amélioration des équipes spéciales, en particulier le jeu de puissance historiquement médiocre (10,5 %).
Lamoriello, en réponse, a parlé de la nécessité d’avoir un entraîneur capable de travailler avec les jeunes, un commentaire interprété comme une critique directe de Roy.
Certains observateurs croient que Roy se positionne déjà pour succéder à Lamoriello, critiquant subtilement ses décisions et mettant l’accent sur ses propres idées pour reconstruire l’équipe.
Le Québécois est partout. Les décisions coûteuses de Lamoriello témoignent d’un manque de vision catastrophique. Les paris coûteux du directeur général ont tourmenté l’équipe pour toujours.
Lorsque Patrick Roy a accepté le poste d’entraîneur-chef en janvier 2024, il croyait diriger une équipe capable de lutter pour une place en séries éliminatoires.
-Mais il découvre rapidement que l’équipe n’a pas tenu les promesses de Lamoriello.
Roy, compétiteur dans l’âme, a déjà exprimé sa frustration face à l’état de l’équipe. Si la rumeur du congédiement de Lamoriello se confirme, Roy pourrait être un candidat naturel pour le poste de directeur général.
Pourquoi Patrick Roy ?
Expérience et vision : Roy a prouvé avec les Remparts de Québec et les Avalanches du Colorado qu’il est capable de bâtir des équipes compétitives en très peu de temps.
Charisme et leadership : Son franc-parler et sa passion pour le hockey font de lui une figure respectée, capable de redonner espoir aux partisans des Islanders.
Un plan à long terme : contrairement à Lamoriello, Roy pourrait adopter une approche plus équilibrée et accepterait de reconstruire.
Plusieurs médias rapportent que les propriétaires des Islanders, exaspérés par le manque de résultats, envisageraient de remercier Lamoriello avant la fin de la saison.
Une décision qui pourrait ouvrir la porte à Patrick Roy pour prendre les commandes de l’organisation.
Cette perspective semble de plus en plus réaliste, dans la mesure où Lamoriello lui-même a donné des signes de préparation à une transition.
En présentant récemment Igor Larionov comme un excellent entraîneur pour travailler avec les jeunes, Lamoriello a semblé reconnaître que son modèle actuel est dépassé.
Et surtout, il souhaite virer Roy avant que ce dernier ne le remplace. Mais les propriétaires des Islanders, qui mangeaient dans la main de Lamoriello depuis de nombreuses lunes, ont réalisé que le directeur général avait détruit cette équipe.
Et se rendre compte que Roy serait un bien meilleur leader que ce joueur de 82 ans devenu la honte de la LNH.
Les partisans des Islanders, frustrés depuis longtemps par les performances médiocres de l’équipe, commencent à exiger des changements drastiques.
Les huées à l’UBS Arena et les critiques sur les réseaux sociaux ne visent plus seulement les joueurs, mais aussi la direction.
« Lamoriello a détruit cette équipe. Roy mérite d’avoir une vraie chance avec une équipe qu’il a lui-même bâtie. »
« C’est fini pour Lou. Roy DG est notre seul espoir. »
Patrick Roy a peut-être trouvé sa vocation. Loin d’être simplement un entraîneur frustré par une équipe mal gérée, il pourrait bien devenir la solution que recherchent désespérément les Islanders.
Si Lou Lamoriello est congédié, Roy serait le choix logique pour prendre les rênes du poste de directeur général.
Son expérience, sa passion et sa capacité à reconstruire pourraient enfin offrir un avenir à une organisation en crise.
Pour Roy, ce serait l’occasion de prouver qu’il est plus qu’un entraîneur : un bâtisseur capable de redonner à Long Island la place qu’il mérite dans la LNH.
Et pour les Islanders, ce serait l’occasion de tourner la page d’années de gestion chaotique et de retrouver l’espoir d’un avenir meilleur.
Le rêve de Patrick Roy de devenir PDG pourrait bien se réaliser très prochainement.
Et pour les Islanders, cette décision ne pouvait pas mieux tomber.