Le salaire de Kent Hughes dévoilé : une honte sans précédent

À Montréal, une véritable onde de choc vient de secouer les amateurs de hockey.

Selon le célèbre site FrontOfficeSports.com, Kent Hughes, directeur général des Canadiens de Montréal, ne figure même pas parmi les 15 directeurs généraux les mieux payés de la LNH.

Pire encore, son salaire annuel serait inférieur à 1,7 million de dollars. Un chiffre qui surprend quand on considère son rôle central dans la reconstruction de l’équipe et les défis auxquels il a été confronté depuis son arrivée.

Julien BriseBois (Lightning de Tampa Bay) : 3,5 millions de dollars par année.

Jim Nill (Dallas Stars) : 3,2 millions de dollars par an.

Lou Lamoriello (Islanders de New York) : 3,0 millions de dollars par an.

Doug Armstrong (St. Louis Blues) : 3,0 millions de dollars par an.

Don Sweeney (Bruins de Boston) : 2,9 millions de dollars par an.

Kyle Dubas (Penguins de Pittsburgh) : 2,8 millions de dollars par an.

Don Waddell (Columbus Blue Jackets) : 2,7 millions de dollars par an.

Kelly McCrimmon (Vegas Golden Knights) : 2,4 millions de dollars par an.

Rob Blake (Kings de Los Angeles) : 2,3 millions de dollars par an.

Bill Guerin (Minnesota Wild) : 2,2 millions de dollars par an.

Bill Zito (Florida Panthers) : 2,1 millions de dollars par an.

Danny Brière (Philadelphia Flyers): $2.0 million per year.

Tom Fitzgerald (Devils du New Jersey) : 1,9 million de dollars par an.

Steve Yzerman (Red Wings de Détroit) : 1,8 million de dollars par année.

Barry Trotz (Predators de Nashville) : 1,7 million de dollars par an.

Cette révélation est d’autant plus choquante si on la compare aux revenus de ses collègues incompétents.

Julien BriseBois, qui gagne 3,5 millions de dollars annuellement à Tampa Bay, est un génie et mérite ce salaire, mais le pire directeur général de la LNH, Lou Lamoriello (3 millions de dollars), est surpayé comme jamais auparavant.

A noter que Kyle Dubas empoche 2,8 millions de dollars par an pour son poste de PDG, mais si l’on inclut son salaire de président, son contrat total est estimé à 40 millions de dollars répartis sur 7 ans.

Nous parlons d’un homme qui a détruit les chances de Sidney Crosby d’être compétitif à Pittsburgh au cours de ses dernières années.

Même Daniel Brière des Flyers (2 millions de dollars), également un tout nouveau jeune directeur général, surpasse de loin Hughes en termes de rémunération.

Ce déséquilibre est encore plus flagrant au sein même de l’organisation canadienne.

Martin St-Louis, l’entraîneur-chef, touche 2,9 millions cette saison et verra son salaire grimper à près de 5 millions l’an prochain. Jeff Gorton, vice-président des opérations hockey, gagne au moins 5 millions de dollars par année.

Pourquoi alors le DG du CH, souvent décrit comme l’un des meilleurs DG de la LNH, est-il si sous-payé ?

Il est fort probable que la stratégie de Geoff Molson repose sur un investissement global dans son « monstre à trois têtes », composé de Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis.

De même qu’il paie Gorton et Saint-Louis avec des ponts d’or, Hughes paie.

Le fait qu’il soit l’un des directeurs généraux les moins bien payés de la ligue, tout en dirigeant l’une des équipes les plus prestigieuses et lucratives, pourrait alimenter les critiques.

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Certains n’hésiteront pas à le qualifier de « marionnette » de Jeff Gorton, le vice-président des opérations hockey, qui reçoit un salaire annuel d’environ 5 millions de dollars.

Cette perception pourrait ternir l’image d’autonomie et de leadership que Hughes a réussi à bâtir depuis son entrée en fonction.

Certains croient que Molson a opté pour un partage des responsabilités où Gorton joue le rôle de véritable décideur et Hughes exécute les décisions contractuelles, à la manière d’un ancien agent.

Quoi qu’il en soit, cette dynamique de duo a porté ses fruits jusqu’à présent, mais la différence salariale entre les deux hommes pourrait envoyer le mauvais message, non seulement en interne, mais aussi à l’échelle de la ligue.

Cela pourrait suggérer que le véritable pouvoir de décision repose entre les mains de Gorton, réduisant ainsi Hughes à un rôle secondaire.

Il n’en reste pas moins que depuis son embauche en janvier 2022, Hughes se démarque par une approche méthodique et réfléchie.

Contrairement à d’autres dirigeants qui cèdent aux pressions, il a pu respecter son plan quinquennal sans précipitation.

En trois ans, le Tricolore est passé d’une dernière place désespérée à une équipe en réel progrès, solidement ancrée dans la course aux séries éliminatoires.

Son flair pour les transactions est indéniable. Le trade de Sean Monahan, où il a obtenu deux choix de 1re ronde dans cette double transaction, en est un exemple parlant.

En tout, il a orchestré 35 transactions, amassant 23 choix au repêchage, dont plusieurs de première et deuxième rondes, sans mettre en péril l’avenir de l’équipe.

Il ne faut cependant pas oublier que Hughes a hérité d’une situation difficile.

Les lourds contrats accordés par son prédécesseur Marc Bergevin à des joueurs comme Brendan Gallagher et Josh Anderson, combinés aux limitations imposées par le plafond salarial, l’obligeaient à être géré de manière serrée.

Cependant, Hughes a su manœuvrer habilement pour laisser au Canadien une marge de manœuvre de près de 10 millions de dollars pour la prochaine saison.

La question demeure : pourquoi Kent Hughes est-il si sous-payé ?

Certains avancent que son statut d’ancien agent et son manque d’expérience initiale ont influencé les négociations contractuelles lors de son embauche.

D’autres estiment que cette situation reflète une sous-évaluation chronique du poste de GM dans certaines organisations, dont celle du Canadien.

Cependant, compte tenu des résultats, il est difficile de nier l’impact positif de Hughes sur le Tricolore.

Si ses performances se poursuivent, il serait surprenant que Geoff Molson ne lui offre pas une prolongation avec une augmentation salariale importante avant la fin de son contrat actuel, prévue dans deux ans.

Que le directeur général d’une des équipes les plus prestigieuses de la LNH gagne moins que certains de ses homologues sur des marchés moins impressionnants est une situation embarrassante pour le Canadien.

Cela envoie un message contradictoire : comment pouvons-nous justifier de grandes ambitions si nous n’investissons pas suffisamment dans les architectes du succès ?

Kent Hughes, par sa vision et sa rigueur, a prouvé qu’il méritait non seulement sa place parmi les meilleurs leaders, mais également une reconnaissance financière à la hauteur de son travail.

D’accord, Hughes n’a jamais eu besoin de son poste actuel pour bâtir sa fortune. Avec des contrats totalisant plus de 290 millions de dollars négociés pour des joueurs comme Patrice Bergeron, Kris Letang et Vincent Lecavalier, Hughes est désormais aussi riche que Crésus.

Sa carrière d’agent a été remplie de succès financiers qui lui ont permis de vendre son agence pour des centaines de millions avant de faire le saut chez les Canadiens de Montréal.

Cependant, le fait qu’il ne reçoive même pas 1,7 million de dollars par an fait sourciller.

Pour un directeur général occupant un poste aussi prestigieux que celui des Canadiens de Montréal, ce salaire est honteux.

Cela alimente les rumeurs selon lesquelles il n’est qu’un serviteur de Jeff Gorton et ce point de vue est injuste envers un homme aussi intelligent que Hughes.

Montréal devra rectifier cette anomalie lors du prochain contrat de GM dans deux ans, sinon il ternira son image et perdra un leader clé dans son parcours vers une 25e Coupe Stanley.

 
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