Peut-on dire que le destin est cruel ? Même maladie, même fauteuil roulant, même jambe gauche malade, même poste de footballeur, voici où se trouvent les deux meilleurs ailiers du championnat marocain, les « gunners » du Nord Mustafa Jebli du MAT et Mohamed Messaouri de l’IRT.
Après le jubilé organisé au Saniat Rmel au profit du joueur de Tétouan, il y a cinq ans, la ville de Tanger a honoré cette semaine son « fils prodigue ».
Grande solidarité et soutien à Mohamed Messaouri grâce à Hilal et également grâce à l’initiative des Anciens Combattants des FAR et de Beni Makada.
A cette occasion, dans une précieuse et noble action de reconnaissance, le club de football Hilal Tanger, au stade Ibn Khaldoun de Tanger, en partenariat avec l’Association des anciens joueurs de Beni Makada, a honoré la grande star du football local et national, lors une agréable fête et un rassemblement sportif en présence d’un groupe d’éminentes personnalités sportives, de représentants des médias et de plusieurs citoyens connus de la ville.
Lors de cette initiative de haut niveau, organisée pour célébrer le 81ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l’indépendance du Maroc, Mohamed Messaouri, l’ancienne gloire du Raja Souani, de l’Ittihad Tanger, des FAR, du Moghreb de Tétouan et du CODM, a été honoré.
Étaient également présents à cet hommage les trois ex-FAR Tangerais Khalil Boudraâ, Khaled Bahid et Saïd Zairi « Pereira », ainsi que les ex-militaires internationaux Lahcen Anaflous, Saâd Dahan, Driss Wadish, Wardi Mohammed (Chicha), Othmani Abdelghani, Wadani Lahcen (Hcina), Rmoki Abderrahim, Hamou Fadili, Badar Abdallah…
Pour donner plus d’éclat à la cérémonie d’honneur, un match d’exhibition a eu lieu entre les vétérans de l’ASFAR, dirigés par Aziz Abdelmalek, et l’Association des vétérans des joueurs de Beni Makada, qui est l’une des associations actives dans la région.
En guise de soutien, de solidarité morale, plusieurs intervenants ont donné un aperçu du parcours footballistique du joueur honoré et des qualités qu’il possédait, son style, sa domination du ballon et ses tirs puissants.
Partout, on l’appelait « Jenn », ce qui signifie le diable. Que Mohamed Messaouri récupère, c’est le souhait du rédacteur sportif qui lui souhaite un prompt rétablissement.
For Latest Updates Follow us on Google News