Sept matches, un but, trois passes décisives, un carton jaune et 428 minutes de jeu. Depuis son arrivée du Paris Saint-Germain, où il était devenu indésirable, pour la coquette somme de 90 millions d’euros, le Brésilien n’est pas encore apparu à l’écran en Arabie Saoudite. La faute à une blessure grave, c’est vrai. Mais son employeur doit commencer à trouver le temps long car, comme Cristiano Ronaldo et Cc’est à direil devait être l’une des têtes d’affiche d’un championnat qui peine à décoller.
L’ancien junior de Santos avait quitté la capitale française sous pression. Seuls Al-Hilal et l’Arabie Saoudite, à l’été 2023, pourraient lui proposer un salaire capable de lui permettre de maintenir son niveau de vie parisien. Et c’est peu dire que, depuis ses dix-huit mois, l’ailier n’a pas remboursé son employeur sur le terrain, lui qui fêtera ses 33 ans le 5 février prochain.
Evidemment, à ce niveau de rémunération, cela offre la possibilité aux gens malins de s’adonner à quelques calculs. Et cela donne des chiffres effrayants. Neymar coûte par exemple un peu plus d’un quart de million de francs par jour au club saoudien. Pire, quand on divise son salaire par ses minutes jouées, le Brésilien touche jusqu’à présent… 214 000 francs pour 60 secondes passées sur un terrain dans son nouveau championnat.
Heureusement, l’ancien du Barça fait du service après-vente dans les médias, lui qui est l’une des têtes de pont du projet footballistique d’un pays à qui la FIFA a offert sur un plateau et sans compétition la Coupe du monde 2034. Il a suivi la « mode » lancée par un certain Cristiano Ronaldo, qui comparait à deux reprises le niveau de la première division saoudienne à celui de la Ligue 1 française.
« Le niveau de la Saudi Pro League augmente et, d’après ce que je vois, il est meilleur que celui de la Ligue 1. La Ligue 1 a ses avantages. C’est un championnat très fort. Je l’ai joué, donc je le connais bien. Aujourd’hui, les joueurs de la Saudi Pro League sont meilleurs », expliquait Neymar il y a quelques jours. Nous n’avons pas besoin d’y croire…
