Propriétaire de l’Olympique Lyonnais, l’Américain John Textor a sorti la machine à règlements de comptes le 13 janvier. Invité de l’émission « Rothen s’igne » sur RMC, le président de l’OL s’en est une nouvelle fois pris à son homologue du PSG Nasser Al-Khelaïfi ainsi qu’au président de la Ligue nationale (LFP) Vincent Labrune. Il a commencé par se plaindre de ce dernier : « J’ai été complètement choqué car on parlait des droits TV et le président de la Ligue, qui devait diriger les débats, n’a presque rien dit. C’est Nasser qui dirigeait les débats, alors qu’il n’aurait même pas dû être présent, en tant que patron d’une chaîne de télévision directement impliquée (beIN Sports) dans les débats.»
Patron de l’OL après avoir succédé à Jean-Michel Aulas, l’Américain a également rajouté sur cette rencontre. « S’il y avait une voix discordante, Nasser Al-Khelaïfi aboyait après cette personne. Il y a eu aussi beaucoup d’intimidations. Le président de la Ligue s’est assis sans rien dire comme un petit chien.
Le président du PSG en a alors pris pour son grade. Les deux hommes ne s’entendent plus, se supportent à peine et les propos tenus ce lundi ne vont pas arranger les relations. « La Ligue (LFP) est assez folle dominée par cet homme. Et je n’en étais pas conscient. L’influence du PSG sur la Ligue, et même sur la DNCG, est quelque chose qui mérite d’être regardé de plus près », a-t-il déclaré avant d’ajouter. « Personnellement, je ne suis pas opposé à lui, nous avons déjà passé de bons moments ensemble au début. Ce n’est pas personnel.
Cela ne semble pas loin lorsqu’il déclare ne pas vouloir « vendre un joueur de cette qualité (ndlr : Rayan Cherki ou Malik Fofana) à Nasser tant que nous n’aurons pas serré la main, partagé une bière et décidé ensemble d’aider le Championnat de France. C’est une évidence : ma relation avec Nasser n’est plus ce qu’elle était, mais les hommes restent des hommes, on peut avancer. Mais pour l’instant non, je ne lui vendrai personne. »
Les piques continuent sur ce ton : « Je veux être clair. Nasser Al-Khelaïfi dit à tout le monde qu’il aide le football français. Mais c’est un peu le joli gosse de l’école, avec les plus beaux vêtements et la plus belle voiture. C’est vrai qu’il est un peu le centre du monde dans le football français et il est vraiment convaincu qu’il aide tout le monde en achetant nos joueurs. Je me souviens qu’il parlait d’un bonus pour le temps de jeu de Barcola et il a dit que cela m’avait aidé. Mais non, c’est une négociation. Il fournit de l’argent et nous, joueurs, sommes sur un pied d’égalité. Il a cette idée qu’il possède le club le plus riche du pays et que les miettes qu’il laisse tomber sont une aide au football français. C’est complètement fou de penser ça.
