Les heures passent et l’écart ne cesse de se creuser en tête du Vendée Globe 2024 entre le leader Charlie Dalin et son éternel second Yoann Richomme. La victoire ne semble plus pouvoir échapper au skipper de Macif Santé Prévoyance.
Dalin sur la voie royale
133 milles d’écart au premier contrôle de la journée, à 7 heures, 148 milles maintenant, après le dernier contrôle à 15 heures. On ne voit pas comment Charlie Dalin pourrait voir son poursuivant le rejoindre au moment où il arrive aux Sables d’ Olonne, dans les prochaines 48 heures. « Pour le moment, les deux suivent les itinéraires à peu près à la même vitesse. C’est un coup pour toi, un coup pour moi. Ils sont à 520 milles ces dernières 24 heures avec une moyenne de 20 nœuds. Yoann est peut-être sur un parcours un peu plus direct mais la différence est minime », commentait Hubert Lemonnier, le directeur de course, sur le site du Vendée Globe.
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Le classement à 15h
1. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) 661.12 nautical miles from the finish
2. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) 148 miles from the leader
3. Sébastien Simon (Dubreuil Group) at 849 mins
4. Sam Goodchild (GBR/Vulnérable) à 2.830 mn
5. Jeremy Beyou (Charal) à 2 835 minutes
Une main tenue entre Goodchild et Beyou
En défense, la bataille fait toujours rage entre Sam Goodchild (GBR/Vulnerable) et Jérémie Beyou (Charla) pour la quatrième place, la troisième étant promise à Sébastien Simon. Les deux hommes n’étaient séparés que de huit kilomètres lors de l’enregistrement à 15 heures.
Une « horrible décision » pour Eric Bellion
C’est la mort dans l’âme qu’Eric Bellion a dû se résoudre à abandonner la course, après s’être arrêté sur l’archipel des Malouines pour réparer l’axe qui retient son séjour J2, après une première tentative infructueuse mercredi. « Compte tenu de la situation météorologique de la zone, je me suis vite rendu compte que si je voulais me réfugier dans cet archipel (plutôt plat et où l’accès en Imoca est compliqué) j’avais besoin d’assistance, je ne voulais pas prendre de risques pour le bateau, raconte le marin. Prendre la décision d’arrêter a été horrible. Je suis tellement déçu après tous ces efforts, mon objectif était de me battre, de faire de mon mieux pour remonter au classement. » Selon son équipe, Bellion compte ramener lui-même son bateau aux Sables d’Olonne, une fois à flot.
Des nouvelles de « Marina Foils »
Non, pas de nouvelles, c’est dimanche (et surtout je n’ai pas les codes pour voir où se trouve le bateau 20 Minutes sur Virtual Regatta). Rendez-vous lundi pour savoir si notre chérie Marina a pris la bonne voiture en fin de course.