Au micro de RTL dimanche, le président de la Fédération française de ski Fabien Saguez est revenu sur les moments de stress qui ont suivi la chute de Cyprien Sarrazin.
Invité de l’émission “On refait le sport” sur RTL dimanche soir, le président de la Fédération française de ski Fabien Saguez a reconnu avoir craint pour la vie de Cyprien Sarrazin après sa lourde chute lors d’un entraînement le 27 décembre à Bormio.
« Nous avons eu quelques heures difficiles suite à sa chute. Immédiatement après sa chute, malgré une légère perte de conscience, il était relativement lucide. C’est plutôt le fait que… le moment de l’évacuation, de l’arrivée à l’hôpital, des premiers examens… et c’est à partir de ce moment-là que son état s’est un peu dégradé et que la décision a été prise de l’opérer. Il y a eu un petit moment de chaleur. Nous n’aimons pas voir ce genre de chutes. J’accompagne des skieurs depuis plus de vingt ans, à chaque fois qu’on a ce genre de situation, on ne se sent pas tous très bien», a confié Saguez.
Dans les colonnes de “Ski Chrono”, Maxence Muzaton a également reconnu ne pas avoir pu visionner les images de la chute de son équipier : “Je n’ai pas vu la chute de Cyprien et je n’ai pas envie de le voir, ça n’a jamais été le cas de voir quelqu’un tomber.” m’a aidé. Nous savons que nous pratiquons un sport dangereux.
Interrogé sur l’état de la piste italienne, vivement critiquée après l’incident, le patron de la FFS n’a pas souhaité relancer la polémique. « Aurait-on pu mieux optimiser la préparation en piste ? L’organisateur, la Fédération Internationale, aurait-il pu faire mieux ? Peut être. Une chose est sûre, il y a peut-être quelques petits réflexes à avoir. Cette piste est très longue, elle est très exigeante physiquement. Quand on voit que les conditions sont très dures comme c’était le cas, (…) on peut effectivement imaginer raccourcir la piste, essayer des itinéraires qu’on n’utilise pas habituellement », relève le Français de 54 ans.
« Je pense que dans le contexte de la chute de Cyprien, et de pas mal d’athlètes à Bormio, ce n’était pas le matériel qui manquait mais plutôt la qualité de la neige. (…) L’airbag protégeait clairement Cyprien, il protégeait tout son coffre”, a ajouté le manager.
Archive d’octobre 2024
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