« La seconde mi-temps fait peur à voir », concède Laurent Abergel

« La seconde mi-temps fait peur à voir », concède Laurent Abergel
« La seconde mi-temps fait peur à voir », concède Laurent Abergel
Ligue 2 (17th day) Stade Lavallois – FC Lorient: 2-0

Qu’avez-vous pensé de ce match ?

Chaud, je pense que nous avons fait une mi-temps assez correcte où nous devrions mener au score. Ensuite, cela a ressemblé à ce qu’on proposait à l’extérieur, avec de la démobilisation, de la désorganisation, ce qui a abouti à une deuxième période catastrophique. Nous méritons de perdre ! Nous pensions avoir appris de nos erreurs et nous les avons refaites. C’est frustrant ! D’autant plus quand on sait que nous pourrions avoir un gros impact sur cette journée de championnat.

Comment expliquez-vous ce gros écart entre votre performance en première et celle de la deuxième période ?

A la mi-temps, le staff nous apporte juste des petits ajustements, avec l’idée de rester dans la même ligne tout en faisant un peu plus. Je pense que c’est dans la finition que nous avons péché. On aurait pu mener et cela nous aurait fait beaucoup de bien. Même lorsque nous étions laids à l’extérieur, nous avions toujours la ou les premières occasions de mener au score.

La seconde moitié est vraiment en dessous de ce qu’on devrait produire, de ce qu’on devrait proposer, de ce qu’on a l’habitude de faire. Elle fait peur à voir. C’est difficile à expliquer parce qu’on se le dit, on se le répète. Nous avons déjà montré ce visage. Et ce retour à la mi-temps n’est pas bon. Ensuite, on ne rentre pas dans le rythme du match, ce n’est pas suffisant pour jouer 45 minutes assez convenables. Le jour où nous réussirons mal à la maison, nous commencerons à nous dire qu’il va falloir faire des choses…

Mais le FC Lorient est toujours leader à l’issue du match aller…

Là, la frustration prédomine. On sort d’une défaite, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas perdu (depuis le 1er novembre ; 2-1 à Clermont). Donc, je reste positif et je sais très bien qu’il y a de bonnes choses et qu’il faut s’appuyer sur ce qu’on fait bien chez nous. Encore plus avant de rencontrer un concurrent direct la semaine prochaine (Metz, samedi 20 heures). Mais nous avions les moyens de marquer le coup.

Les conditions climatiques et le contexte n’étaient pas sans rappeler Pau où on avait aussi été surpris (1-0). N’est-ce pas lorsqu’il faut aller au combat que le collectif lorientais s’effondre ?

Je sais que cette équipe est capable d’aller au combat, mais franchement il y a trop d’écart entre la première période et la seconde. Nous étions bien dans le match et nous nous sommes battus dur. On était dans la bagarre, chacun faisait son travail dans sa partie de terrain. Nous étions bons, compacts, organisés. Puis nous nous sommes tous démobilisés. Tout le monde voulait faire le sien. Nous nous sommes retrouvés loin l’un de l’autre. Il n’y a pas de secret : c’est là qu’ils ont pris le relais !

Sénégal

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Darius Garland avait un message spécial pour LaMelo Ball • Basket USA
NEXT Isère. La disparition du professeur Max Micoud, figure de la médecine, du sport et de la politique