Le jeune Aurillacois a connu un début de saison timide avant de s’imposer en fin d’année dans le peloton cantalien. Capable de jouer deuxième ligne et numéro 8, Maël Perrin en veut encore plus.
C’est le temps de l’amour, le temps des amis. En pleine vacances de Noël, les Aurillacois ont rangé les crampons au placard depuis le 20 décembre au soir, et une solide victoire contre Dax. L’occasion pour Maël Perrin de revenir sur ses terres natales, près de Montpellier. « Le personnel nous a donné deux semaines pour revenir à notre capacité maximale en quelques jours. Ça m’a fait du bien de revoir la famille, on ne lâche pas tout mais quand même, on se régénère. C’est bon pour moi. tête !”. Fils d’un ancien Nîmois, le jeune troisième ligne a été prêté par le MHR à l’intersaison pour acquérir de l’expérience en Pro D2. Capable également de jouer en deuxième ligne grâce à son gabarit (1,95m ; 118kgs), le Bleuet a mené son bateau avec patience dans la cité Aurillac. « En début de saison, j’étais un peu déçu de ne pas avoir plus de temps de jeu, mais le staff m’a expliqué en détail les raisons. Je trouve ça sain, je me souviens que je n’ai que vingt ans, mais en fin d’année j’ai réussi à enchaîner, notamment en titularisant en 8 contre Valence-Romans” se souvient le natif de l’Hérault. Si Maël Perrin a attendu le 11 octobre pour effectuer sa première titularisation en rouge et bleu, le polyvalent troisième ligne a depuis pris de la profondeur dans un poste plus dense que jamais.
“Je suis en train de revoir les combinaisons de touches aux deux postes”
De Didier Tison à Eoghan Masteron en passant par la bombe Lucas Oudard, Maël Perrin ne manque pas de concurrence et de bons conseils pour progresser sous les cimes du Lioran. « Ils nous encouragent constamment et nous donnent beaucoup de leadership. Par exemple, Martial Rolland est toujours derrière moi quand je joue en deuxième ligne. Il n’abandonne jamais. Ça fait la différence dans la tête, tous les joueurs sont proches et ça se ressent sur le terrain. Aux côtés de Robert Rodgers et Axel Bévia, également passés par Montpellier, le jeune numéro 8 n’a eu aucun mal à s’intégrer, même s’il a dû comprendre les spécificités des deux postes. « Je revois les combinaisons clés pour les deux postes, le staff vient souvent me voir en début de semaine en fonction de ma position dans le match du week-end. J’analyse et regarde beaucoup mes adversaires en fonction du poste” affirme Perrin, dont l’ambition est de progresser dans le jeu offensif au Stade Aurillacois. Le numéro 8 montpelliérain est encore trop « mou » à son goût. « Dans cette deuxième partie de saison, je vais devoir toucher quelques ballons supplémentaires car je n’ai pas été trop vu en attaque. Je devrai aussi montrer mes qualités de duel face à des adversaires, en étant plus dominant. Une évolution qui sera suivie par Joan Caudullo et le staff du MHR qui évoquent chaque semaine l’évolution de Perrin… et ses deux métiers.
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