Le direction d’une entreprise, cela commence par le haut. Et les Rangers doivent en être conscients.
Que ce soit la faute du propriétaire ou de Chris Drury, le président des opérations hockey, force est de constater que l’ambiance dans le vestiaire des Rangers de New York est tout simplement toxique.
Nous l’avons compris depuis plusieurs semaines, disons.
Il semble que chaque semaine, un nouvel exemple nous montre à quel point cette organisation est dysfonctionnelle. Et voilà un nouvel exemple qui tombe entre nos mains.
Et cela nous vient de Zac Jones.
En marge d’un texte rédigé par Larry Brooks, on comprend que le défenseur n’adopte pas exactement la méthode Michael Pezzetta (qui aurait d’ailleurs le droit de se plaindre) pour gérer le fait d’être laissé de côté par son entraîneur.
Alors qu’il s’alignait pour rater un cinquième match en six matchs, Jones a pleuré publiquement.
En gros, le défenseur gaucher de 24 ans, qui en est à sa cinquième saison avec les Rangers (mais seulement 95 matchs, puisqu’il n’a jamais disputé une saison complète en montrer), pense que c’est nul de ne pas jouer.
Mais il va plus loin.
C’est frustrant de penser que l’on fait les choses de la bonne manière, mais d’être quand même exclu des matches.
J’ai l’impression de pourrir. -Zac Jones
Je ne pense pas avoir besoin de vous dire que le mot « pourriture » est encore fort, dans les circonstances. Et ce qui est aussi fort, c’est de le voir dire qu’il n’est pas un vétéran de 32 ans qui touche son salaire, mais un jeune qui doit jouer.
En regardant le classement, on constate que les Rangers sont en plein désarroi.
Prolongement
Rappelons qu’il y a quelques semaines, Kaapo Kakko s’était lui aussi plaint publiquement de son utilisation. Il a dit qu’il n’était pas le pire joueur du club et qu’il ne comprenait pas pourquoi il ne jouait pas.
Rappelons aussi qu’il s’est rendu à Seattle.