Un pic de forme à prolonger : « Je mets toujours plus de temps que les autres à me sentir bien »
Derrière cet hiver un peu particulier se cache un changement de coach. “On avait envie d’essayer autre chose avec mon nouveau coach. Nous espérons avoir des effets bénéfiques assez rapidement. En fait, on a remarqué que j’avais toujours un pic de forme à la même période, vers le mois de mai. L’idée est de pouvoir prolonger cette période et être un peu meilleur lors des classiques flamandes. Cela nécessite une base de travail légèrement différente. J’ai toujours mis un peu plus de temps que les autres à me remettre en forme, sans vraiment avoir d’explication. Peut-être que cette nouvelle approche changera cela.
Un nouveau plan de formation qui s’accompagne également d’un changement de statut. “J’ai l’ambition de jouer un peu plus ma carte du sprint sur certaines coursesavoue Brabançon. Quand je suis arrivé au Lotto Dstny en 2024, c’était plutôt dans un rôle d’animateur ou de coéquipier. Mais au fur et à mesure que l’année avançait et que ma forme s’améliorait, j’ai montré que je pouvais être présent en finale en tant que sprinter potentiel. Et je veux encore m’améliorer sur cet aspect. C’est une vraie ambition et je vais me concentrer là-dessus. Il y a de plus en plus de courses qui se terminent par un sprint et, même si je préfère une course ouverte, le sprint permet d’obtenir des résultats et de gagner des courses.
Un programme différent de celui de son ami Arnaud De Lie : “Il est bien entouré sans moi”
On le sent : Taminiaux réfléchit véritablement à son rôle et à ses ambitions. Ce fan de Paris Roubaix, néanmoins conscient que c’est une course »un peu trop haut” pour son niveau mais ce n’est pas impossible »pour y faire un bel endroit. entame une saison charnière. Il a également retiré l’étiquette du bras droit d’Arnaud De Lie qui lui avait peut-être été donnée un peu trop vite lors de son entrée dans les rangs du Lotto sous l’impulsion du Taureau de Lescheret, qui avait joué un rôle important dans son recrutement.
Lionel Taminiaux rejoint la connexion wallonne du Lotto Dstny : “Je dois penser un peu plus à moi”
“Cela s’est avéré un peu différent de l’idée originale, avoue le coureur de 28 ans. Je n’ai pas du tout eu le même programme qu’Arnaud en 2024. Il est plus à l’aise dans les courses difficiles, qui peuvent se terminer dans un groupe restreint, assez sélectif. Moi, je ne suis pas assez bien pour faire quelque chose pour lui et être le dernier homme dans ce genre de contexte. Donc avec l’équipe, on a vu que je pouvais apporter des choses sur d’autres types de courses. Comme Arnaud est déjà très bien entouré de ses poissons pilotes Cédric Beullens et Jasper De Buyst, j’ai été orienté vers un autre programme. Cela ne change évidemment rien à notre amitié. Même s’il a joué un rôle dans mon arrivée chez Lotto, il était très clair que je ne faisais pas non plus partie de l’équipe pour lui.
En 2025, les deux hommes auront un point commun : l’ambition de gagner des courses. Mais pas pareil.