Claude Julien ne se lasse pas des matchs en extérieur

Claude Julien ne se lasse pas des matchs en extérieur
Claude Julien ne se lasse pas des matchs en extérieur

Mine de rien, l’ancien pilote du Canadien de Montréal Claude Julien travaillera derrière le banc pour une cinquième fois dans le cadre d’un match extérieur de la Ligue nationale de hockey (LNH), mardi, et il appréciera encore une fois ce type d’expérience unique.

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Aujourd’hui adjoint de l’entraîneur-chef des Blues de Saint-Louis, Jim Montgomery, le Franco-Ontarien de 64 ans possède un long palmarès qui témoigne de sa longue carrière à divers égards. Il a dirigé des matchs extérieurs à quatre reprises, dont le match précurseur de ces duels présentés dans le froid de l’hiver : le 22 novembre 2003, Julien mène le Tricolore à une victoire de 4-3 contre les Oilers lors de la Classique Héritage. tenue au Stade du Commonwealth à Edmonton.

L’instructeur a également mené les Bruins de Boston à la victoire à Fenway Park contre les Flyers de Philadelphie en 2010, mais a subi la défaite aux mains du CH six ans plus tard au Gillette Stadium de Foxboro. Puis, à son deuxième séjour à la barre du Bleu-Blanc-Rouge, il a vu celui-ci s’incliner face aux Sénateurs d’Ottawa à la Place TD lors de la Classique NHL 100.

Bref, le vétéran se retrouvera en territoire familier lorsque les Blues affronteront les Blackhawks de Chicago au légendaire Wrigley Field, sur TVA Sports, dès 17h

« C’est une situation unique, mais avant tout, nous devons nous considérer comme privilégiés. Tout le monde n’a pas la possibilité de jouer un match à l’extérieur, dans des stades de baseball aussi symboliques, a-t-il déclaré sur le site Internet de la LNH. [Je suis] privilégié, chanceux et reconnaissant.

Souvenirs

Avouant avoir préféré le jeu de 2010 à Boston parmi ses quatre précédents jeux du genre, Julien compte bien accumuler les souvenirs.

« Je serai curieux. J’aimerais tout regarder. C’est l’expérience d’une vie. Qui sait si j’y reviendrai un jour ? Peut-être oui, mais peut-être non. Il faut donc saisir l’opportunité lorsqu’elle se présente. C’est important, surtout dans ce contexte. Je vais prendre des photos, c’est sûr”, a-t-il admis.

De son côté, Montgomery ne s’attendait pas à se retrouver chez les Cubs à la fin du mois de décembre, puisqu’il était à la tête des Bruins en début de saison ; ils l’ont licencié en novembre et les Bleus l’ont embauché peu de temps après.

«Je toucherai au lierre s’ils sont là», a déclaré celui qui a assisté à quatre matchs Cardinals-Cubs à cet endroit. Je me souviendrai des circuits d’André Dawson sur Waveland Avenue en regardant ces immeubles d’habitation qui ont leurs propres stands populaires [sur le toit].»

 
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